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Faire face à un changement sociologique en cours

Faire face à un changement sociologique en cours

Sur la base de ce leitmotiv « Osons être dirigeant-e-s autrement », le Centre des jeunes dirigeants (CJD) Vichy et région Auvergne a organisé, en partenariat avec la fondation d’entreprise MMA des Entrepreneurs du futur, une soirée au cinéma Grand Ecran Vichy.

John Billard de la fondation MMA, en présence de la préfète Pascale Trimbach et devant un parterre de 150 personnes, a souligné l’intérêt de cette première soirée prestige. Sa fondation soutient et encourage les initiatives, accompagne les dynamiques entrepreneuriales engagées et responsables comme le CJD « car nos valeurs sont communes. Les actions doivent être menées en étroite relation, entre l’État, les élus et les entrepreneurs ».

« Mettre l’économie au service du vivant »

Sous la forme d’un quizz, le public a découvert le CJD créé en 1938. Le CJD France compte 5.775 adhérents, répartis dans 123 sections, soit un total de 460.000 collaborateurs. Le CJD Auvergne réunit les sections de Clermont-Ferrand, Montluçon et Vichy. La section vichyssoise, présidée par Marie-Pierre Jacquier, est animée par 18 membres dynamiques qui organisent des ateliers tels que Découvert pro, Objectifs plus.

« Notre objectif est de mettre l’économie au service du vivant. L’opportunité, la faisabilité, l’utilité sont primordiales avec, surtout, l’envie. Oser, c’est être dirigeant autrement » , a indiqué la présidente lors de son intervention.

Puis la conférence de Pierre Sabatier, ingénieur agronome diplômé d’AgroParisTech, a captivé son public. « Le monde de demain ne ressemblera pas à celui d’où on vient. Une phase de transition marquée par des ruptures. Je la nomme la révolution des 3C : citoyens, clients et collaborateurs ».

« Recréer du bas vers le haut »

Il poursuit : « Dans l’entreprise, il faut remettre le client au centre, mieux le traiter car il se fait plus rare. Le Covid a été un accélérateur d’un mouvement qui a débuté il y a quelques années. Quant aux collaborateurs et particulièrement les nouveaux collaborateurs, ils sont plus exigeants. En recherche de sens, moins engagé sauf si on leur donne la possibilité de le faire. Ils veulent de l’autonomie, être acteur, avoir un espace de liberté. S’il veut garder son personnel, le chef d’entreprise doit recréer du bas vers le haut, faire adapter les expériences de chacun et faire preuve d’humilité. La carrière n’est plus une priorité mais tous recherchent la reconnaissance ». 

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