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Dans l'Allier, le bassin d’emploi de Montluçon reste le plus fragile

Dans l'Allier, le bassin d’emploi de Montluçon reste le plus fragile

Les derniers chiffres du chômage, dans l'Allier, font apparaître une légère progression, de +0,2%, sur un an, moins forte qu'au plan régional.

Au 1er trimestre 2024, dans l’Allier, le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi et sans activité (catégorie A) s’établit en moyenne à 13.880.Ce nombre baisse de 0,7 % sur un trimestre (-100 personnes) et a "très légèrement progressé", de 0,2 %, sur un an, mais reste plutôt stable. Dans le même temps, en Auvergne-Rhône-Alpes, ce nombre est stable sur un trimestre et progresse plus fortement, de +1,5 % sur un an.

L'Allier résiste

"Le département résiste plutôt bien", souligne Anne Plisson, directrice France Travail Allier.

"Beaucoup plus inquiétante serait une forte hausse des personnes qui ne travaillent pas du tout, or ce n’est pas le cas. Dans l’Allier, l’activité se maintient, même si elle est moins importante que début 2023, la situation se tend dans différents secteurs d’activité, pour diverses raisons, pas seulement le ralentissement de l’économie. Dans le département, la recherche d’intérimaires et de saisonniers perdure, c’est un signe positif".

Comment la réforme France Travail se concrétise dans l'Allier?

Le nombre de demandeurs d’emploi tenus de rechercher un emploi, ayant ou non exercé une activité (catégories A, B, C) s’établit en moyenne à 25.840, fin mars 2024. Soit une augmentation de 0,2 % sur un trimestre et de 1,1 % en un an. Des hausses comparables au niveau régional. Le nombre d’inscrits tenus de rechercher un emploi, en activité réduite courte (catégorie B) a progressé de 6,1 % dans l’Allier en un an, "preuve d’une dynamique sur les contrats courts, saisonniers et intérimaires. On a aussi une hausse des emplois aidés en ce début d’année".

Bassin par bassin

Illustration France travail, ex Pole emploi. Demandeurs d emploi. Photo Corentin GaraultLe bassin d’emploi de Montluçon reste le plus fragile, "par la typologie des demandeurs d’emploi et la structuration de la main-d’œuvre salariés, ouvrière surtout" : au dernier trimestre 2024, il connaît un taux de chômage de 9,1 %, soit +0,5 % en un an, devant Vichy, 8,4 % et Moulins, 7 %. Quand celui de l’Allier est de 8 % (+0,3 % en un an), au-dessus de la moyenne nationale, de 7,3%. 

 

Ariane Bouhours

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