Des plages de Tahiti à la production de fleurs en Auvergne, Nelly Barbe a tout plaqué pour sa passion
Revenue en France pour s’occuper de ses grands-parents, l’Auvergnate devenue wedding planeur en Polynésie, n’a pas trouvé l’élan pour repartir. « J’ai remis les mains dans la terre. J’ai ressenti un plaisir immense. J’ai eu envie de rester et de me lancer dans la micro-production de fleurs. J’ai toujours adoré cela. Toute petite, à 8 ans, je me souviens avoir commandé des fleurs pour les planter… »Une activité pas très éloignée de son quotidien des mariages qu’elle organisait à des milliers de kilomètres de là. « Pendant dix ans, j’ai choisi les fleurs de mes cérémonies avec une affinité pour les notes pastel. »
L’amour des fleursAlors, pour sa toute première année de production, Nelly Grange a décidé de tester une centaine de variétés, adaptées au climat et à la demande. « Actuellement, on est sur des anémones, des renoncules, des tulipes et des narcisses, puis avec la chaleur, on aura des amarantes, des cosmos, du tournesol et bien sûr, des pois de senteur et des digitales de nos mamies… J’adore mêler le classique et ces fleurs d’antan qui nous bercent de souvenirs. »
À peine éclose, sa nouvelle activité de productrice de fleurs fait déjà des émules. « J’ai tout juste démarré et j’ai beaucoup de demande. L’attente est impressionnante ! J’ai pris contact avec des fleuristes pour cette première année de production. »En parallèle, la Puydômoise envisage de poursuivre sa mission de célébrante de cérémonie laïque, en délaissant l’organisation des mariages. « J’ai envie de regoûter à une vie plus calme. Vendre mes fleurs et célébrer l’amour en toute sérénité. »
Carole Eon