Comment le RC Vannes est passé en seulement huit ans de la Fédérale 1 à leader de la Pro D2 avant d'accueillir Brive

En seulement huit années chez les professionnels, le RC Vannes est pratiquement déjà au niveau de Brive (qui se rend ce jeudi soir à la Rabine, 21 heures) en termes d’infrastructures et de projets. Explications.

Après dix années passées en Fédérale 1, le club breton a accédé pour la toute première fois de son histoire à la Pro D2 en mai 2016. Le début d’une aventure qui n’a de cesse d’évoluer depuis.

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Après un maintien acquis aisément lors du premier exercice et une dixième place, le club de Jean-Noël Spitzer s’est progressivement construit avec trois demi-finales disputées sur les cinq dernières saisons.

Jean-Noël Spitzer en poste depuis... 2005 

Le fruit d’un travail sportif porté par l’entraîneur présent au club depuis… 2005. Une éternité dans le monde pro actuel mais aussi et surtout la confiance sans faille de ses dirigeants. Car malgré une défaite à domicile face à Biarritz en demie en 2021 et une saison suivante terminée à la… 11e place, jamais l’homme fort du RCV n’a été démis de ses fonctions.

« Spitzer est le visage de Vannes. Il a tout connu au club, de la Fédérale 2 aux demi-finales de Pro D2. Pour les dirigeants, il incarne le club » explique Laurent Frétigné, journaliste à Ouest-France. Une approche légèrement… différente de celle des décideurs corréziens même si les choses semblent parties pour évoluer avec Pierre-Henry Broncan.

D’évolution, il en est aussi question pour les deux clubs. Depuis 2018, les choses se sont accélérées au Stadium, entre les deux nouveaux terrains, le centre de performance et la quatrième tribune.

Découvrez en images le chantier de la quatrième tribune du Stadium de Brive

Le stade de la Rabine a aussi connu une profonde transformation sur deux tribunes pour, notamment, augmenter la capacité d’accueil.

Un centre de performance, le d’Aucy Park, a aussi vu le jour en 2022. Des équipements nécessaires et qui ont vu le jour seulement… six ans après l’arrivée du rugby pro en Bretagne.

« Les recrues font un tour du Golfe du Morbihan »

« Le rugby est devenu le sport numéro 1 à Vannes. L’engouement est très fort et le tissu économique est important. Les dirigeants ont aussi compris qu’il fallait faire vite pour se mettre au niveau des exigences », poursuit le journaliste breton qui pointe aussi un atout indéniable pour être attractif sur le marché des transferts.

« Quand le club veut faire venir un joueur, il l’amène en bateau faire le tour du Golfe du Morbihan. La situation géographique est un réel atout pour Vannes. »

A Vannes, Benjamin Pommier