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Ces femmes qui font La Souterraine : Ghyslaine Gagneux, de la sténodactylo au Secours populaire

Comme beaucoup de personnes, en prenant sa retraite, Ghyslaine Gagneux s’est demandé comment occuper son temps d’une façon qui la satisferait. Un jour, elle décide de faire le tri dans les affaires de sa petite-fille, et de tout emmener au Secours catholique. Elle discute avec les bénévoles présents à ce moment-là, et ceux-ci lui proposent de venir les aider pendant son temps libre.

Bénévole par hasard

C’est donc presque par hasard qu’elle devient une bénévole. Elle s’occupera du rayon textile durant cinq ans. Sur l’insistance d’une connaissance, elle rejoint le Secours populaire et cela fait maintenant trois ans qu’elle y officie en tant que secrétaire générale.Ghyslaine Gagneux entourée de la dynamique et volontaire équipe des bénévoles.

Elle aime le rapport à l’autre, cela l’enrichit, estime-t-elle. Elle s’occupe des distributions de colis alimentaires tous les vendredis, du secrétariat, de la comptabilité du centre. Elle reçoit, écoute, prodigue conseil dans tous les domaines, dirige les bénéficiaires vers le CCAS ou l’UTAS.

C’est toujours souriante qu’elle prend son rôle à cœur, en soulignant que si le centre fonctionne, c’est aussi grâce à la performance et à l’efficacité de l’équipe de bénévoles, tout aussi disponible qu’elle. On laisse ses propres soucis à la maison et on a le sourire pour recevoir les bénéficiaires du Secours populaire, aime-t-elle à dire.

D'un petit supermarché de La Souterraine à une grande entreprise de Bessines

Ghyslaine Gagneux est originaire de Haute-Vienne, de Saint-Sulpice-les-Feuilles, ou elle grandit. Elle apprend la sténodactylo et, diplôme en poche, se met à la recherche d’un emploi. Elle est embauchée dans un petit supermarché de La Souterraine, où elle est polyvalente, tour à tour caissière, comptable, et secrétaire.

Après la fermeture de cet établissement, elle intègre à mi-temps une grande entreprise alimentaire ; au bout de deux mois, on lui propose de travailler à plein temps dans ce même groupe, mais à Bessines. Elle y reste dix ans, y prenant toujours la défense des personnes en situation de faiblesse face à une direction quelque peu rigide.

Pour accompagner et soutenir

Approchant la quarantaine, elle se retrouve au chômage. Elle se forme alors au métier de taxi, passe son examen et intègre une société sur Limoges. La clientèle se faisant rare elle est licenciée au bout de quinze ans de service.

Le parcours professionnel de Ghyslaine Gagneux est atypique. C’est sans doute toutes ces expériences et cette empathie qui lui ont donné cette envie de s’investir dans le bénévolat, pour accompagner et soutenir.

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