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Bardet signe un bon chrono, Alaphilippe récupère de ses efforts de la veille sur le Giro d'Italia

Ça va mieux, beaucoup mieux même pour Romain Bardet sur le 107e Giro. Lors du premier contre-la-montre individuel de ce Tour d'Italie, entre Foligno et Pérouse (38,5 km), qu'a remporté le Slovène Tadej Pogacar avec le maillot rose sur les épaules, le grimpeur auvergnat a montré, lui, qu'il avait retrouvé un bon coup de pédales et que ses ennuis gastriques, qui l'avaient diminué lors des deux premières étapes, n'étaient plus que de mauvais souvenirs.

Lui qui n'est pas un spécialiste de cet effort solitaire a tout de même signé une bonne performance en prenant la 18e place de cette 7e étape du Giro 2024, à plus de 44 km/h de moyenne.

 

— Eurosport France (@Eurosport_FR) May 10, 2024

À l'arrivée, Pogacar l'a dominé de près de 3 minutes (2'50" précisément) mais le natif de Brioude a battu de nombreux grimpeurs qui comme lui n'apprécient pas particulièrement cet exercice.

Pas à son aise dans la première partie de ce long contre-la-montre, sur un profil plat qui ne l'avantageait pas, le leader de la DSM-firmenich a en revanche réalisé une bonne fin de parcours.

Il a repris notamment une vingtaine de secondes à l'ancien double champion du monde du chrono Filippo Ganna, deuxième de ce chrono (à 17 secondes de Pogacar), dans la montée finale sur Pérouse.

Dans cette ascension, longue de 6,6 kilomètres à 4% de moyenne, mais avec des passages beaucoup plus pentus, l'Auvergnat a retrouvé ses jambes de grimpeur pour limiter son débours par rapport aux autres candidats au podium final de ce 107e Giro. 

De bon augure en vue des prochains jours sur des profils montagneux, à commencer par l'étape de ce samedi, qui arrivera en altitude, à Prati di Tivo, après une difficile ascension.

Au général, Romain Bardet poursuit sa remontée et gagne quatre places. Il est désormais 14e mais son retard sur le top 10 avoisine seulement la trentaine de secondes.

Pour Julian Alaphilippe, cette journée n'a pas eu le même relief que celle de la veille, à Rapolano Terme, où il a raté la victoire d'un rien (2e de la 6e étape, battu au sprint par Pelayo Sanchez). 

L'ancien double champion du monde sur route n'a pas donné le maximum mais a surtout veillé à récupérer de ses efforts de la veille et à garder des forces en vue d'un week-end qui s'annonce ardu, avec deux étapes montagneuses. 

Lui qui s'est imposé à Pau, en 2019, sur le chrono du Tour de France, en a gardé sous la pédale et ne s'est classé que 53e de cette étape, à près de 5 minutes de Tadej Pogacar.

Ce dernier a écrasé la concurrence ce vendredi en repoussant loin son dauphin (Geraint Thomas a fini 10e à 2 minutes) et s'annonce plus que jamais comme le grand favori à la victoire finale, à Rome, le 26 mai prochain.

 

Raphaël Rochette

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