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Ils ont pu découvrir le passé de leur famille au salon de la généalogie au Puy-en-Velay

Ils ont pu découvrir le passé de leur famille au salon de la généalogie au Puy-en-Velay

Vendredi 10 et samedi 11 juin, se tenait le Salon de la généalogie chez DEA Formation au Puy-en-Velay. Pour les 80 ans de la Libération, l’association Généalogie 43 a retracé l’arbre généalogique d’une trentaine de Résistants donnant lieu à de belles histoires.

Les visages étaient parfois marqués et l’émotion perceptible chez certains visiteurs devant les arbres généalogiques de Résistants affichés chez DEA Formation, vendredi 10 et samedi 11 mai lors du Salon de la généalogie. Véritable rendez-vous depuis quelques années, cet événement faisait cette année, la part belle à la Résistance. « Nous fêtons les 80 ans de la Libération, alors nous en avons profité pour retracer l’histoire de Résistants locaux », expliquait Michel Dumas, président de l’association Généalogie 43.Laure Arsac a profité du salon pour en apprendre plus sur le cousin de son grand-père, Pierre Pradier. Des découvertes rendues possibles grâce, entre autres, à Michel Dumas, président de Généalogie 43.

Approfondir son histoire familiale

Ainsi, dans le hall de l’exposition, une trentaine d’arbres généalogique de figures locales était affichée parmi lesquels Lucien et Denis Volle, René Garnier, Philippe Mazard et bien d’autres. Si pour certains, ces portraits ont permis d’en apprendre plus sur l’histoire locale, pour d’autres, ces retours dans le passé ont été source de fortes émotions en retraçant leur histoire familiale.

C’est le cas de Patrice Perre, petit fils d’Honoré Perre, figure de la Résistance locale. « J’avais déjà essayé de faire son arbre généalogique, mais je m’étais retrouvé bloqué. Alors là, j’ai pu découvrir des choses sur lui », se félicite Patrice, la voix pleine d’émotions. Quelques minutes après lui, c’était au tour de son cousin, Simon Perre de se rapprocher du panneau familial. Lui aussi a pu en apprendre plus sur son grand-père. « Je pensais qu’il avait eu quatre frères. Finalement, j’ai pu voir qu’il en avait six, ainsi que deux sœurs ».Tout au long du Salon de la généalogie, les visiteurs ont pu profiter de formations. Il y en a eu trois au total durant les deux jours de l’événement. Cela a commencé par une présentation du site Geneal43. Il y a ensuite eu une initiation aux recherches notariales puis une enquête sur un crime.

Au travers des 30 Résistants présentés, l’idée était également de les mettre en valeur pour qu’ils ne soient pas oubliés. Une volonté à laquelle tient particulièrement, Laure Arsac qui a pu découvrir l’arbre généalogique du cousin de son grand-père, Pierre Pradier. « Cela fait deux ans que je travaille sur la Seconde Guerre mondiale et j’ai découvert son existence que récemment », explique-t-elle, documents à la main. Ce salon était donc le bon moment pour en apprendre plus sur lui. « J’ai pu découvrir son visage », se félicite Laure Arsac pour qui il était important de venir. « Il est essentiel de se souvenir de ces personnes et de ne surtout pas les oublier ».Outre la Résistance, le Salon de la généalogie a aussi permis à des visiteurs d’en apprendre plus sur leur histoire familiale. Ainsi, durant les deux jours du salon, les membres de l’association Généalogie 43 ont aidé les personnes dans leurs recherches. Ici, Pierre-Jean Badiou est venu apprendre l’utilisation le site Geneal43 pour faire ses recherches. À côté de lui, Michelle Bernard a essayé de compléter les chaînons manquants de son arbre généalogique qui remonte tout de même aux années 1700.

Des rencontres enrichissantes

Durant deux jours, le salon a donc mis en lumière ces histoires de Résistants qui ont certainement fait renaître des souvenirs chez certains, mais ont aussi attiré les passionnés de généalogie. Parmi eux, Jean-Paul Badiou, qui regarde attentivement le portrait de Paul Antier, un nom qui lui parle. « J’ai déjà fait son arbre généalogique », confie le passionné qui apprécie de remonter dans l’histoire de ces personnages. « Ça permet de trouver des croisements entre les familles et c’est intéressant ».Parmi les Résistants présentés lors du salon, certains ont eu des histoires particulières. C’est le cas de Raymond Longeon gardien de la paix, devenu par la suite président du District de football de Haute-Loire de 1976 à 1980.

Ce salon est aussi utile aux généalogistes de l’association pour approfondir leurs recherches. Car avec de nombreux descendants, l’histoire de ces Résistants n’est jamais totalement achevée. « Une personne est venue nous voir et nous a permis de découvrir des choses que l’on ne savait pas », conclut Michel Dumas.

Guillaume Chorin

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