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JS Kabylie : un ex-ministre de Bouteflika prend le pouvoir

Le club le plus titré d’Algérie, porte étendard de l’identité berbère, est désormais dirigé par un ancien ministre de la Jeunesse et des Sports de l’ère Bouteflika. La JSK se refait une jeunesse avec un nouveau boss, un nouveau stade et il l’espère tous, une nouvelle ère.

L’entreprise ATM Mobilis arrive à la JS Kabylie et bouleverse tout. À peine arrivée, elle nomme un nouveau patron et pas des moindres. Il s’agit El Hadi Ould Ali ancien ministre de la Jeunesse et des Sports sous BouteflikaÀ peine sa nomination confirmée, l’homme suscite déjà la controverse. Natif de Kabylie, il a d’abord fait carrière dans un parti d’opposition, avant de tourner casaque pour servir l’ancien régime du président Abdelaziz Bouteflika.

Une personnalité controversée 

S’il était encore de ce monde, Mohand Cherif Hannachi, qui a dirigé le club de 1993 à 2017, crierait surement au scandale. Au cours d’une interview accordée en 2019 à la chaîne Echourouq, l’ancien dirigeant avait eu des mots assez durs contre El Hadi : « C’est lui qui m’a démis de mes fonctions. C’est lui qui a cassé le football algérien. Il a cassé la Fédération. Il a cassé le Comité olympique. Il a cassé la JSK… ». Il va donc être difficile pour l’ancien homme politique algérien de se faire une place au sein de ce club.

Des nouvelle positives

La prise de contrôle du club par l’opérateur Mobilis intervient en tout cas dans un contexte plutôt favorable au nouveau boss. Le club ne tutoie plus la relégation cette saison et les supporteurs reviennent au stade, après l’avoir boycotté du temps de l’ancienne direction. Alors quoi de mieux pour se faire accepter que de ramener la JS Kabylie en haut de l’affiche de football algérien, c’est en tout cas l’objectif fixé. Affaire à suivre.

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