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Ces entreprises d'Ussel où l'immersion peut finir en CDI

Ces entreprises d'Ussel où l'immersion peut finir en CDI

Faire tester un métier à une personne qui recherche un emploi, c’est le choix de plusieurs entreprises en haute Corrèze. Elles étaient jeudi au Forum de l’immersion. Avec, pour la plupart, un CDI à la clé.

Sur le stand de McDonald’s jeudi au Forum de l’immersion organisé par la Mission locale de Haute Corrèze et France travail, pas de burger ni de frites… mais seize emplois à pourvoir. « Il nous manque en urgence six postes en CDI et on cherche dix personnes pour l’été. On a du mal à trouver. » Alors Bernard Sonet, le responsable des ressources humaines du restaurant rapide d’Ussel et assistant de direction, a une technique bien rodée : l’immersion qui permet à une personne de pouvoir découvrir un métier au sein de l’entreprise.

Mc Donald's, habitué de l'immersion 

« McDonald’s est un précurseur de l’immersion à Ussel. Nous en faisons énormément. Actuellement, sept de nos salariés qui ont signé un CDI ont commencé comme ça. On a des Afghans qui parlaient mal français que nous avons formés et qui sont très contents. »Cette immersion, l’employeur n’y voit que des avantages. « Cela permet très rapidement au salarié de se rendre compte du travail proposé. Ils sont intégralement formés aux différents postes de travail et on voit dans lequel ils sont le mieux. L’immersion dure deux semaines et notre objectif est qu’elle aboutisse à un CDI. »Pour l’employeur, c’est aussi un gain de temps : « On les forme tout de suite. En deux semaines, on gagne un mois de travail et on voit tout de suite si la personne est adaptée ou pas à la restauration rapide », souligne Bernard Sonet.

Chez Ussel cuisines, montrer les contraintes du métier

C’est aussi un moyen de tester l’éventuel futur salarié. Nicolas Dumas, le gérant d’Ussel cuisines, qui recherche désespérément depuis plus de deux ans un ouvrier poseur, mise sur l’immersion « pour voir si le métier plaît. Nous avons des contraintes, on pose des cuisines loin donc on fait beaucoup de route, on va de chantier en chantier. On travaille des produits sur mesure donc on n’a pas le droit à l’erreur. »

Le Mont de la Coste teste la motivationAu Mont de la Coste, des conducteurs de ligne sont recherchés depuis des mois. 

Au Mont de la Coste, même stratégie, l’immersion permet de tester la motivation. « On voit tout de suite les personnes motivées ou pas, assure Elyse Magne, qui effectue son alternance en gestion des ressources humaines dans l’entreprise qui produit des mini-saucissons. Et cela nous permet de gagner du temps. Si la personne est motivée, on la forme et on la garde. » Elle confie par ailleurs chercher des conducteurs de ligne et des techniciens en maintenance. 

Estelle Bardelot

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