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A Aix, la candidate LR aux Européennes Céline Imart, fait du trop plein de normes un combat

A Aix, la candidate LR aux Européennes Céline Imart, fait du trop plein de normes un combat

Deuxième sur la liste LR pour les élections européennes, Céline Imart était jeudi sur une exploitation agricole à Aix. Elle a rappelé la nécessité de lutter contre la multiplication des normes, « cette folie bureaucratique européenne ».

Dans la stabulation du Gaec Jean et Bernadette Van de Wiel, sur la commune d’Aix, Céline Imart, en deuxième position sur la liste LR menée par François-Xavier Bellamy pour les Européennes du 9 juin, est presque comme chez elle. L’agriculture et ses problématiques, l’exploitante céréalière du Tarn les maîtrise, s’agaçant de « l’agribashing, ces attaques incessantes contre ceux qui produisent ».Accompagnée du président du conseil départemental Pascal Coste, de Brice Hortefeux, eurodéputé sortant et 7e sur la liste, ainsi que du Corrézien Jean-Pierre Audy, qui y figure en quinzième position, elle a rappelé les grands combats à mener pour soutenir l’agriculture. « On est pénalisé par l’abondance de normes, par les règles qui changent. À Bruxelles, il y a une folie normative à tout va. Il faut se battre pour faire enlever des normes et ne pas en rajouter », a insisté la candidate tandis que Brice Hortefeux indiquait que « sur 20 ans, 1.000 normes ont été créées chaque année ».

Des clauses miroir contrôlées

Rappelant que « la délégation LR s’est opposée au traité de libre-échange avec la Nouvelle-Zélande », Céline Imart a précisé : « Nous ne sommes pas contre le libre-échange mais nous le sommes quand les accords mettent en péril des filières. Les clauses miroir ne doivent pas être des clauses miroir aux alouettes, elles doivent être réelles et contrôlées. »Enfin, répondant à une question d’un éleveur de Saint-Bonnet-près-Bort, elle a précisé sa position quant au travail des saisonniers étrangers en agriculture. « Je n’ai pas dit qu’il fallait régulariser les migrants ! Nous avons une problématique de saisonniers dans les champs sur certaines filières en tension. Il faut pouvoir faire venir de la main-d’œuvre pour ces moments de tension-là et les faire repartir après. Quand nous serons élus en 2027, on fera en sorte que le travail soit plus attractif mais en attendant, nous sommes dépendants de la main-d’œuvre saisonnière. »

Estelle Bardelot

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