Un spectacle de cerfs-volants à couper le souffle au festival Cultive ton ciel dans le Cézallier

"Ce festival ? C’est vraiment génial !" Emma, 7 ans, participait hier après-midi à la deuxième édition du festival Cultive ton ciel, sur le massif du Cézallier, à Anzat-le-Luguet. La fillette, tout sourire, venait de faire voler son cerf-volant tigre avec succès. Michaël, son papa, affichait lui aussi sa satisfaction devant cette performance. "Je suis content parce que celui que nous avons acheté avec une poignée fonctionne mieux qu’avec deux." Michèle, la maman, revient avec un cerf-volant à la main. "On était venu pour les enfants, mais, en fait, j’en ai acheté un pour moi." Et si le cerf-volant était un moyen aussi simple que ludique de replonger en enfance ?Le public lève les yeux au ciel pour admirer les formes et les couleurs des cerfs-volants.

Une passion universelle et intergénérationnelle

Une sensation qui ne connaît ni les âges, ni les frontières. Cette année, la Thaïlande est à l’honneur. Un pays où la discipline est ancestrale. Niw, a fait le voyage depuis l’Asie pour participer au festival puydômois. Avec deux amis, il communique sa passion pour le cerf-volant confectionné à partir de tiges de bambou et de papier. Un atelier est d’ailleurs dédié à ce savoir-faire, à cet art traditionnel. C’est l’un des points forts de la manifestation, réunir des amateurs et professionnels du monde entier. Kingsley, 80 ans, est venu de son Australie natale montrer sa dextérité et ses cerfs-volants décorés aux couleurs des aborigènes d’Australie. Là aussi, la rencontre est belle.Atelier de confection de cerfs-volants traditionnels par Got, un cervoliste venu de Thaïlande.

"Je participe à plusieurs festivals en Europe, mais ici, c’est le paradis ! Il y a du vent, les gens sont sympas et la nourriture excellente", sourit l’octogénaire. Les cerfs-volants sont de tailles et de formes très diverses. Le spectacle est magnifique. Poétique. Toutes les générations se retrouvent. Et sportif parfois. Didier lutte avec sa voile de kite de 8 mètres carrés. Le trentenaire est aguerri et à la tête du club Mézenc Kite, en Haute-Loire. Pour lui, ce festival, en pleine nature, est tout bonnement "fabuleux". Un sentiment partagé par le public qui, à n’en pas douter, devrait revenir ce dimanche encore, profiter du souffle gracieux sur les hauteurs du Cézallier. Didier et sa voile de kite.

Renseignements. Sur la page Facebook "Cultive ton ciel" et sur le site internet. Entrée : participation libre.

David Allignon