Tim Merlier empoche la dernière étape, Pogacar triomphe à Rome pour son premier Giro
Ce 107e Tour d'Italie s'est donc conclu sur la victoire au sprint de Tim Merlier (Soudal Quick Step) au pied du Colisée, à Rome. Le Belge a parfaitement manœuvré en anticipant le sprint et en profitant des efforts fournis par son principal adversaire, Jonathan Milan (Lidl Trek), pour revenir dans le peloton après une crevaison survenue à 9 km de l'arrivée. Match nul donc entre le Belge et l'Italien, tous deux vainqueurs de trois étapes sur ce Giro, même si le Transalpin repart avec le maillot cyclamen de meilleur sprinteur, son deuxième après 2023.
— Eurosport Nederland (@Eurosport_NL) May 26, 2024Mais cette 21e étape (125 km) a aussi et surtout été l'occasion de sacrer le roi incontesté de ce Tour d'Italie : Tadej Pogacar (UAE Team Emirates), très large vainqueur du classement général. Pour son premier Giro, le Slovène n'a pas fait de détails en s'imposant avec 9'56" d'avance sur le deuxième, Daniel Felipe Martinez (Bora Hansgroe), et 10'24" sur le troisième, Geraint Thomas (Ineos Grenadiers). Avec six étapes remportées (2e, 7e, 8e, 15e, 16e, 20e étapes), il n'a laissé que des miettes à ses adversaires.
— Giro d'Italia (@giroditalia) May 26, 2024Il repart également avec le maillot de meilleur grimpeur et le plein de confiance avant le deuxième grand objectif de sa saison : le Tour de France (29 juin - 21 juillet).
Des Français au niveauCe Giro a aussi permis aux coureurs français de s'illustrer. Romain Bardet (DSM-Firmenich PostNL), 9e du général (à 20'32"), termine meilleur tricolore. Il s'agit de son deuxième top 10 sur le Tour d'Italie après sa 7e place en 2022. Pas au mieux lors des premiers jours de course, le Brivadois est allé chercher une belle 2e place lors de la 10e étape qui lui a permis de se replacer au général. Le contre-la-montre lors du 14e jour de course, puis la 20e étape, l'ont quelque peu fait reculer dans la hiérarchie.
— ammattipyöräily (@ammattipyoraily) May 26, 2024Par ailleurs, trois Français ont eu l'opportunité de lever les bras sur la ligne. Benjamin Thomas (Cofidis, 5e étape) et Valentin Paret-Peintre (Décathlon AG2R La Mondiale, 10e étape) ont ouvert la voie à un Julian Alaphilippe (Soudal Quick Step), retrouvé. Le natif de Saint-Amand-Montrond a livré trois semaines pleines : un coup à l'attaque, un coup au service de Tim Merlier (deux victoires) pour les sprints. Mais il a surtout retrouvé le goût du succès, lors de la 12e étape, après près d'un an sans victoire. Une première expérience sur le Tour d'Italie porteuse d'espoir pour la suite de sa saison.