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Nouveau Front populaire, Ensemble, RN, Les Républicains... Qui va remporter le fauteuil de député de la 4e circonscription ?

Nouveau Front populaire, Ensemble, RN, Les Républicains... Qui va remporter le fauteuil de député de la 4e circonscription ?

Députée depuis 2022, Delphine Lingemann (Ensemble) remet son poste en jeu sur la 4e circonscription du Puy-de-Dôme. Face à elle se dressent Valérie Goléo (Nouveau Front populaire), David Chalus (RN), Florence Dubessy (Les Républicains) ou encore Pascale Sanchez (Reconquête) et François Marotte (Lutte ouvrière).

Aura-t-on le droit à un match retour entre Valérie Goléo (Nouveau Front populaire - LFI) et Delphine Lingemann (Ensemble - MoDem) ? Il y a deux ans, la future députée avait devancé la conseillère municipale d’opposition d’Issoire de seulement 116 voix dans un second tour longtemps indécis.

Après un mandat de vingt-quatre mois à montrer à la fois sa présence à l’Assemblée - "je fais partie des élus les plus actives", assure-t-elle - et sur le terrain, Delphine Lingemann se positionne pour poursuivre son engagement. "Je suis fidèle à mes valeurs, à l’opposé des extrêmes. Je n’ai pas envie que notre territoire tombe entre les mains du RN ou de LFI. Mon but est de rassembler."

"L’heure est grave"

Son adversaire d’hier sera également celle de demain. Et c’est logiquement poussée par le Nouveau Front populaire que Valérie Goléo a de nouveau enfilé le costume de candidate. "Avant même l’officialisation de ma candidature, je voulais être sur la ligne de front. Je suis déterminée, car l’heure est trop grave. Nous voulons apporter des solutions à la crise sociale qui frappe notre pays. C’est pour cela que les forces de gauche sont unies."La participation devrait être en hausse.Conseillère régionale, vice-présidente d’Agglo Pays d’Issoire (API) et conseillère municipale à Issoire, Florence Dubessy se relance dans la partie avec un nouvel atout dans sa manche : le maire de la cité Saint-Austremoine et président de l’API, Bertrand Barraud, en position de suppléant. "Nous souhaitons porter une vision républicaine de la France. Notre programme est clair, basé sur notre expérience et nos différents mandats d’élus de terrain."

La candidate Les Républicains martèle une expertise et une proximité qui font la force de son action politique. Elle et son suppléant n’en démordent pas : une sortie de crise ne peut se dessiner que par une alternative républicaine, en faisant front aux extrêmes. "Ce message que nous envoient les Français, on l’avait déjà entendu sur le terrain. On va essayer d’apporter des réponses concrètes. Pas de vaines promesses comme peuvent le faire nos adversaires, dont certains n’ont jamais gouverné."

Un message directement adressé au Rassemblement national. Arrivé en troisième position en 2022, mais solide leader lors des dernières européennes (30,24 % pour Jordan Bardella sur la 4e circonscription), le parti a décidé de changer de tête.

"Il faut passer à l’action"

Et c’est le jeune conseiller municipal d’Issoire, Benjamin Chalus qui endosse le rôle de candidat pour ces législatives. "Mes convictions et l’état du pays m’ont poussé à me présenter. Il faut passer à l’action et avec nous, on sait vers quoi on veut aller." Chaudronnier-soudeur de métier, il revendique "être le seul candidat qui est une tête nouvelle".

L’écharpe bleu, blanc, rouge ne devrait pas échapper à un de ces quatre candidats. Même si le parti d’Éric Zemmour, Reconquête, avec Pascale Sanchez (2,57 % en 2022) - "je connais les problèmes de la 4e circonscription et rien n’a changé, je continue donc mon combat" - et Lutte ouvrière avec François Marotte (1,48 % en 2022) - "on estime que les autres [partis de gauche, NDLR] ne vont pas assez loin et que leurs mesures ne changent jamais vraiment le sort des travailleurs" - pourraient avoir leur mot à dire… Tout comme la participation qui n’avait été que de 51,2 % au premier tour en 2022. Premiers éléments de réponse dimanche.

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