Dans la Creuse, Florence Verheyen Valade "attend que les gens s'éveillent"

C’est devant une petite vingtaine de personnes que Florence Verheyen Valade a tenu son unique réunion publique mardi, à Bazelat. La candidate que personne n’avait vu venir a rappelé ses combats.

Bazelat : la candidate de Liberté démocratique française n’avait évidemment pas choisi le lieu de son unique réunion publique par hasard. Ici, un projet de parc éolien mobilise des vents contraires, à commencer par Florence Verheyen Valade. Car celle qui part pour la première fois en campagne n’en est cependant pas ni à son premier, ni à son seul combat. « Liberté démocratique française, c’est un mouvement récent, dit-elle. Moi, j’ai toujours été une résistante. Si quelque chose me dérange et me semble injuste, je ne l’accepte pas et je le dis. Et je suis comme ça depuis toujours : je me suis plusieurs fois cassé le nez enfant?! » Mobilisée depuis toujours contre les parcs éoliens, Florence Verheyen Valade, qui avait aussi rué dans les brancards contre la vaccination anti-Covid, ne manque pas de causes à défendre. D’où son entrée en politique?? « L’an dernier déjà, ça a commencé à me travailler un peu et puis, avec cette dissolution, ça s’est un peu précipité », explique-t-elle, tout en reconnaissant « ne pas être préparée ». Le souhaite-t-elle d’ailleurs, celle qui se présente apolitique?? « Moi, mon idée, c’est de réformer ce monde. On le droit de rêver, non?? »

Verbe haut et langage fleuri, la candidate, qui se dit « invisibilisée » dans cette campagne, a reparlé de tous ces combats devant une petite vingtaine de personnes déjà acquises à sa cause. Comment convaincre les autres?? « Moi, j’attends que les gens s’éveillent et se rendent compte du monde de pourritures dans lequel on vit?! Avec moi, les gens ont une véritable candidate, sincère, qui va se battre à fond pour eux. » Quant au score attendu dimanche, celle que les Creusois identifiaient jusqu’à présent comme éleveuse de bisons, ne semble guère se faire d’illusions. Mais n’attendez pas d’elle de consignes dimanche soir. « Appeler à voter?? Jamais de la vie?! » 

Séverine Perrier