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Thiès: Abdou Salam Seck, président de l’Association des Insuffisants rénaux, plaide une réduction de 50% des frais de radios et d’analyses

Abdou Salam Seck, président de l’Association des Insuffisants rénaux de Thiès, revient sur la maladie rénale, nécessitant une compréhension des familles. Elles doivent comprendre que ce n’est pas une maladie transmissible, avant d’indiquer que les médicaments, coûtant très cher, sont nombreux. Les malades rencontrent des difficultés dans l’achat des médicaments de base, les radios et autres. D’après Abdou Salam Seck, il y a une demande de réduction des frais de radios et d’analyses de 50%, pour lesquels ils ont obtenu des promesses au niveau de l’hôpital de Thiès.
La maladie de l’insuffisance rénale, une tueuse silencieuse, enregistre davantage des malades dans plusieurs localités du pays. Ces malades s’exposent aux mêmes maux et complications. A défaut des séances de dialyse, le patient va vite trébucher sur son lit d’hospitalisation. Nécessitant des séances de dialyse, le patient qui ne suit pas régulièrement ce régime de traitement, peut à tout moment quitter ce bas monde. Leral.net, accrochant le président de l’Association des Insuffisants rénaux de Thiès, Abdou Salam Seck, découvre que la vie des malades tient sur un fil.

Souvent, c’est des malades qui rencontrent des difficultés avec les machines utilisées. Mais, il précise que le personnel médical de Thiès, constitué de médecins et d’infirmiers très qualifiés, s’occupe bien des patients. Seulement, c’est des problèmes de médicaments qu’ils ont régulièrement. Et, à défaut d’une gratuité, il souhaite des négociations avec le Ministère de la Santé, pour rendre disponibles les médicaments.

L’insuffisance rénale est une maladie sournoise. Elle surprend parfois, des personnes. Loin de se douter de leur état, des patients apprennent avec surprise, être insuffisant rénal, suite à un diagnostic médical. Aussitôt informés, ces malades se retrouvent dans un état tourbillonnaire, avec un monde s’écroulant sous leurs pieds.

Abdou Salam Seck, très informé des complications, semble prendre l’habitude de vivre avec cette maladie. Il constate que les malades de dialyse tardent souvent à venir à l’hôpital. Puisque, c’est les radios qui déterminent son existence dans l’organisme humain. Pour éviter des surprises, il recommande à faire un diagnostic précoce, afin d’éviter les complications de la maladie. Mais, il regrette une certaine forme d’annonce qui risque de stresser le malade. Il exhorte à une démarche plus adaptée pour annoncer les prix des séances de dialyse, afin d’éviter de perturber les patients.

Le Centre de dialyse de Thiès, hors champ des pratiques frauduleuses
L’ancien syndicaliste, très serein, témoigne qu’il n’y a pas cette pratique frauduleuse à l’unité de dialyse de l’hôpital Amadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, dont il apprécie la présence de médecins qualifiés, qui entretiennent d’excellences relations avec les malades. Les patients et le personnel médical, retient-il, constituent une famille.

Les malades s’épanouissent bien dans le Centre. « Souvent, les malades une fois à la maison, vivent l’isolement. Cette maladie ne déteste que la prise d’eau. Donc, tout ce qui est liquide. Alors qu’au Centre, le poids sec du patient est déterminé », témoigne-t-il, avant de souligner qu’il y a dans cette unité de dialyse 61 malades officiels, 19 lits et une liste d’attente de 261 patients. Sans compter les autres malades qui sont pris en charge de manière circonstancielle. Il renseigne que le rythme de la prise en charge dépend des places libres et de l’utilisation des machines.

« A Thiès, il y a des salles agréables, si tout marche bien. La durée de vie des machines de dialyse dépend de sa facon de fonctionner. Lorsqu’une machine tombe en panne, il y a des techniciens de maintenance », dit-il.

Délabrement du bâtiment du centre de dialyse de Thiès
Les patients hémodialysés de Thiès sont abrités dans un bâtiment d’un état de délabrement très avancé. Les murs et le toit sont fissurés. Les patients vivent en permanence la peur de voir ce bâtiment s’effondre sur des malades à la quête de soins. Alertant, Abdou Salam Seck signale des fissures dans le bâtiment qui abrite le Centre. Il avait lui-même dénoncé le fait dans les médias. Et, un service de la commission de protection civile avait même, ordonné après inspection qu’il faut délocalisation des malades et la destruction du bâtiment.

Très soucieux de la vie de ses concitoyens malades, Abdou Sall Seck craint que si rien n’est fait, il y a des risques de faire médecin après la mort. Alors qu’il existe qu’un seul centre privé de dialyse à Thiès (Clinique Habib Saad). Dans ses multiples plaintes et complaintes, il dénonce des ruptures régulières de kits au niveau national. Une telle situation, regrette-t-il, implique des problèmes complexes dans l’état des malades.

Sur ce point précis, il reconnaît qu’après une investigation faite, c’est l’Etat qui tarde à payer les fournisseurs. Abdou Sall Seck trouve anormal que des individus mal intentionnés vivent de l’état lamentable des malades. Puisque, les malades ont eu écho que les kits sont achetés à moins de 12 000 FCfa et revendus à 45 000 FCfa. En plus de cela, il regrette que le nombre de néphrologues qui sont formés uniquement par l’Etat du Sénégal se retrouvent dans les centres privés.

Dans sa plaidoirie, il réclame un accès gratuit et facile des médicaments. Les malades en situation inégale ont de rééls besoins de soutien et d’accompagnement. D’après lui, les malades doivent avoir des bâtiments d’hébergement afin d’être traités comme les hospitalisés des autres structures de santé. Ils doivent avoir des possibilités de restauration. Il renseigne que certains médicaments nécessaires aux traitements des patients de dialyse ne coûtent pas moins de 70 000 FCfa. Malgré tout, il prie afin que le remède à cette maladie soit vite trouvé.

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