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L’arbitrage, l’autre voie d’apprentissage

L’arbitrage, l’autre voie d’apprentissage

Volvic. Arbitrage : l’autre voie d’apprentissage en escrime. L’escrime est un sport complet par excellence puisqu’il permet d’exercer sur, mais aussi à côté de la piste. C’est là la place de l’arbitre, au plus près des assauts, pour veiller au respect des règles et éclairer les décisions en retraçant toutes les phases de combat. C’est aussi « la meilleure place pour voir les meilleurs matchs » confie Gaspard Mielcarek, licencié au Volvic Escrime Club et arbitre international.

« La décision est toujours sincère »

« L’arbitrage, nous en faisons en club, ça fait partie de la formation, et c’est une manière différente de faire de la compétition. Mon rôle est d’analyser la phrase d’armes (*) pendant qu’elle se déroule pour pouvoir la retranscrire à tous, une fois qu’une lampe s’est allumée ».

Comme un sportif de haut niveau, Gaspard a ses routines qui lui permettent de gérer son stress, sans jamais le montrer, de se recentrer, de faire respecter le cadre. Exigence, concentration, endurance et bonne maîtrise des émotions : il faut juger la touche mais aussi plus largement gérer l’environnement, co-équipiers, maître d’armes, public… faisant appel à des compétences techniques mais aussi relationnelles.

C’est en suivant un copain d’école à son cours que Gaspard Mielcarek découvre l’escrime. Il adhère tout de suite à ce sport complexe qui allie physique, stratégie et mental. Quelques années plus tard, il officie en tant que tireur sur le circuit national. « On partait en compétition avec les copains, j’aimais ça ».

C’est désormais seul mais à l’international qu’il se rend pour arbitrer. Sa formation d’arbitre, faite de cours et d’examens, de stages théoriques et de parties pratiques, supervisés par d’autres arbitres, lui permet maintenant de côtoyer les meilleurs.

La formation d’arbitres est clef pour un club. En effet, un club ne peut inscrire ses tireurs à un tournoi qu’en proposant également des arbitres, généralement dans la proportion d’un arbitre pour quatre escrimeurs.

Quand on lui demande s’il a peur de se tromper, il répond sans encombre « non, car la décision est toujours sincère. Je travaille pour, je regarde des vidéos, j’apprends le règlement ; si je me troupe, j’assume. »

Gaspard Mielcarek vise le dernier diplôme international. Une route qu’il poursuivra aussi en s’investissant au sein du comité départemental, en prenant en charge la formation des arbitres départementaux.

(*) « Phrases » mimées par gestes dans une chorégraphie codifiée et précise, permettant aux escrimeurs et au public de comprendre les choix de l’arbitre.

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