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Le plaisir d'être de la fête pour les jeunes bénévoles des Nuits de Nacre, à Tulle

Le plaisir d'être de la fête pour les jeunes bénévoles des Nuits de Nacre, à Tulle

Sans eux, pas de festival ! Une centaine de bénévoles s’activent sur les Nuits de Nacre, qui ont débuté ce vendredi 28 juin et jusqu'au dimanche 30 juillet. Parmi eux, des jeunes, chaque année plus nombreux. Curieux et finalement convaincus.

Les deux copines, en seconde au lycée Perrier, ne sont jamais allées aux Nuits de Nacre. Pas pris le temps, pas la possibilité de s’y rendre. Mais « ça me tentait », reconnaît Léa Parmentier.

Alors, quand le directeur artistique du festival et des bénévoles des Nuits de Nacre sont venus jouer au lycée et leur présenter le festival, elles se sont dit « Pourquoi pas être bénévole ? En 3e, je n’avais pas osé… Ce sera cool et au moins, ce sera bon pour mon CV, pour Parcoursup ou pour des jobs d’été. Ça ne peut être que bénéfique, ça fait une expérience et ça peut augmenter l’estimer de l’employeur. »

Comme sa copine, Léa Chevalier s’est « laissé embarquer ». Pour une soirée seulement, engagements personnels obligent. « C’est peu, mais ce n’est pas grave, ça fait toujours participer », sourient-elles. Dans le programme, peu de groupes qu’elles connaissent, « mais ça permet de les découvrir, apprécient-elles. L’accordéon, ça peut intéresser, c’est beau. Ça peut être chouette en vrai… Ça permet de découvrir un autre genre de musique et de participer à quelque chose d’important dans la ville. »

Ce sera bon pour mon CV, pour Parcoursup ou pour des jobs d’été. Ça ne peut être que bénéfique.

Pas peu fière, « j’ai convaincu ma famille et des copains de venir, me voir et écouter, apprécie Léa P. On est un peu comme des ambassadrices. Et si des artistes ont des caprices de star, je leur dirai que je suis une star moi aussi », s’amuse-t-elle.

"C'est une fête sympa"

Zoé Vergnaud, elle aussi, a recruté parmi ses proches pour être bénévole avec elle tout le week-end pour la quatrième fois. « C’est une fête sympa, dynamique, l’ambiance est festive ; je voulais bien en faire partie », se rappelle l’étudiante.

Elle retrouvera ce soir son poste à la buvette, après avoir été chargée de l’accueil des artistes ou du placement les années précédentes. « J’aime bien le côté où l’on retrouve des amis. Les Nuits de Nacre font sortir tous les Tullistes et les artistes ne jouent pas les stars. Être bénévole permet de vivre le festival des deux côtés. En plus, on est chouchouté, c’est sympa », sourit-elle.

Le festival permet de découvrir plein de genres différents, qu’on peut faire tellement de choses avec cet instrument. De l’electro, je ne l’avais pas imaginé.

Elle a coché la soirée irlandaise à son programme, mais Zoé se laisse aussi le plaisir de découvrir « qu’il y a plein de manières d’utiliser l’accordéon ; le festival permet de découvrir plein de genres différents, qu’on peut faire tellement de choses avec cet instrument. De l’electro, je ne l’avais pas imaginé. On retrouve aussi le côté traditionnel de l’accordéon et que ça peut se mélanger. »

La fatigue, les deux Léa et Zoé n’y pensent même pas. « C’est intense, mais on récupère vite, témoigne Zoé. Et ce sont les vacances après, c’est nickel ! »Nickel aussi pour le festival. « C’est une manière de nous moderniser dans les backstages, mais aussi de rajeunir le public », pose Mathilde Bourdalous, attachée de communication.

Cité de l’accordéon. À 11 h, Bernadette Chante Barbara, les chansons de la Dame en noir de 1962 à 1981 ponctuées d’anecdotes et d’explications (15 €). À 19 h 30, Jean-Marc Vareille & Gilles Puyfages détextent Bernard Dimey (15 €).

Quai Baluze. À 18 h, Ménétriers du Massif Central, un groupe folklorique créé à Brive qui alterne danses et chants en occitan. À 20 h, Trio des Barreaux Verts, le son retrouvé des Auvergnats de Paris. À 22 h 30, le Mange Bal, le bal folk mitonné avec un beat pimenté et des basses juteuses.

Blandine Hutin-Mercier

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