Une sénatrice à Europavox : "J'aurais adoré voir Nirvana"
Que fait-on quand on croise une sénatrice dans un festival de musique ? Et bien la même chose qu'avec tout le monde : on prend un verre et on parle musique. Et quand Marion Canalès parle d'Europavox, elle dit "on".
Votre premier Europavox, vous vous en souvenez ?
"Le premier. Édition un. J'étais stagiaire à la Coopé. Je connais tout le monde ici. La première édition, il y avait de la flotte partout, des chapiteaux partout. Et on allait à travers toute l'Auvergne à ce moment-là. On allait jusqu'à La Souterraine."
Votre meilleur souvenir d'Europavox ?
"Tellement de souvenirs. Bon, la seule fois où on a pu aller au stade Marcel-Michelin, c'était tellement bien parce qu'on avait un équipement auquel on n'avait jamais accès. Et puis, bon, c'était Manu Chao. Sinon, ça reste des petits concerts, dans la salle à l'époque. Shaka Ponk, ce n'est pas mon truc, mais il y a 5 ou 6 ans à Polydome, c'était quand même un gros gros truc. Même si le son n'était pas bon."
Marion Canalès, sénatrice.
Comment la musique vous accompagne ?
"Je n'ai pas un rapport intellectualisé à la musique. J'écoute beaucoup de choses. Comme je fais, et j'ai toujours fait, beaucoup de voiture pour mon travail, j'écoute beaucoup de musique dans la voiture et très fort. Je n'ai pas un système son de malade chez moi. A chaque époque de ma vie, il y a une musique associée."
Album ou playlist dans la voiture ?
"Je mets ma playlist et après je me laisse embarquer par les propositions. Comme ça il y a de tout et n'importe quoi. En plus, j'ai des enfants, donc il y a vraiment tout et n"importe quoi. J'ai Dans la vie on fait caca dans ma playlist. Et j'aime bien en plus. Le solo, il se passe un truc."
Si on vous donne un billet magique pour un concert, présent ou passé, vous allez voir qui ?
"Ça aurait été Air, mais je les ai vus la semaine dernière à Reims. J'aurais adoré voir Nirvana. Ça c'est un regret. Sinon, quand même, c'est un peu mainstream, mais un concert de Bob Marley, ça me plairait bien."
Propos recueillis par Simon Antony