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Le compte à rebours est lancé à quelques mois du 33e Sommet de l'élevage

Le compte à rebours est lancé à quelques mois du 33e Sommet de l'élevage

Le compte à rebours est lancé pour les équipes du Sommet de l’élevage. La 33e édition aura lieu du 1er au 4 octobre à la Grande halle d’Auvergne.

Preuve de sa portée internationale, plus de 90 pays étaient représentés lors de la conférence de presse parisienne organisée à moins de quatre mois du 33e Sommet de l’élevage.

Rendez-vous économique et politique, il s’y passera encore de nombreuses choses et « de nouveaux records s’annoncent, se félicite Fabrice Berthon, son commissaire général. Nous allons atteindre les 1.600 exposants, on affiche complet ».

Malgré une petite frustration : ne pas pouvoir accueillir tout le monde. Parmi ces exposants, 300 seront originaires d’une trentaine de pays.

Complet

« Pour la première édition, nous avions commercialisé 3.000 m² de stands et nous arrivons à 97.000 m². C’est presque trente-trois fois plus en trente-trois éditions?! Dans un contexte difficile, le Sommet fait mieux que résister, il est vécu et choisi par les exposants comme un événement essentiel pour le développement de leur activité », poursuit-il.

Soixante-dix races bovines, ovines et équines seront présentes, avec plus de 2.000 animaux engagés dans les concours et présentations. Chez les races à viande, la salers tiendra son concours national et, chez les laitières, la simmental son concours européen.

Invité d'honneur

Depuis une dizaine d’années, le Sommet est aussi l’occasion de mettre à l’honneur un pays. Ce sera cette fois au tour du Kazakhstan, « géant de l’Asie centrale.

Il y a énormément d’opportunités et de besoins », prévient Benoît Delaloy, responsable international du Sommet. « Le Kazakhstan c’est cinq fois la France », rappelle Jacques Chazalet, son président.

La coopération entre le Kazakhstan et la France remonte à plus de trente ans.

« Elle n’a cessé de croître, de s’enrichir, se transformant en véritable partenariat stratégique, dynamique et florissant dans tous les secteurs clés. D’ailleurs, je suis fière de dire que le Kazakhstan est l’unique partenaire stratégique de la France en Asie centrale. »

Coopération

Son pays est le premier fournisseur en uranium de la France et le deuxième en pétrole brut. Outre ces matières premières, la coopération a pour ambition partagée d’être étendue, notamment vers des secteurs porteurs, agricoles et agroalimentaires « qui présentent un potentiel de croissance et de développement économique, mais aussi essentiels pour assurer l’autonomie et la souveraineté alimentaires des deux pays ».

Des projets ont déjà été menés conjointement et d’autres sont à l’étude. « Des fleurons de l’industrie agroalimentaire française comme Lactalis, Danone ou Soufflet développent depuis des décennies leurs activités au Kazakhstan. Un exemple très éloquent : Lactalis occupe aujourd’hui 50 % du marché laitier du Kazakhstan », illustre Gulsara Arystankulova.

Le 33e Sommet de l’élevage se tiendra du 1er au 4 octobre à la Grande Halle d’Auvergne.

Élevage

Sont également mis en œuvre des projets d’implantation de races bovines, ovines, caprines françaises. « L’agriculture moderne et résiliente, qui représente aujourd’hui à peu près 5 % du PIB, fait partie des priorités du gouvernement kazakhstanais dans le cadre de sa stratégie globale de diversification de l’économie nationale. Et l’un des principaux avantages et atouts de l’agriculture du pays est son énorme territoire à faible densité de population, où de vastes terres agricoles sont toujours disponibles. Le Kazakhstan dispose de 220 millions d’hectares de terres agricoles. Nous sommes au 6e rang mondial en termes de surface agricole », poursuit l’ambassadrice.

Le pays a la capacité d’élever jusqu’à 30 millions de bovins. Toutefois, actuellement, seuls 30 % des pâturages sont utilisés. Cultures La production animale est dominée par l’élevage de moutons, de bovins et de chevaux. L’élevage de chameaux est très répandu dans les zones désertiques et semi-désertiques. 30 % de la viande de volaille consommée est importée.

Cultures

Côté cultures, le Kazakhstan est l’un des principaux exportateurs de blé au monde. En 2022, année record, la production de céréales a dépassé les 22 millions de tonnes récoltées, dont 16,4 tonnes de blé. Parmi les oléagineux, la production et l’exportation de graines de tournesol sont prépondérantes. Le pays cultive également colza, maïs, sarrasin, coton, betterave à sucre, lin, riz, orge, avoine ou encore cultures maraîchères.

Le Kazakhstan disposera d’un stand dans le hall d’accueil. Une conférence abordera l’agriculture et l’élevage dans le pays, le mardi matin, en présence d’entreprises françaises présentes sur place. Des visites d’élevages spécifiques seront proposées à la délégation. Le ministre de l’Agriculture du Kazakhstan est également attendu à Clermont, avec l’espoir de la signature d’un accord de coopération.

Plusieurs outils pratiques ont été ajoutés afin de préparer sa visite. « Il y a la prise de rendez-vous pour optimiser son temps ; une plateforme de covoiturage ; on a aussi mis en place une plateforme où on vient négocier les prix des hébergements », liste Victor Berthon, responsable développement du Sommet. Afin de se repérer au milieu des stands, il est aussi possible de se géolocaliser.

« À ma connaissance, on a le premier assistant IA dédié aux éleveurs, qu’on vient enrichir avec toutes les données de l’événement. Par exemple, si je cherche quelque chose sur l’élevage bovin, je rentre ma question la plus précise possible », et l’assistant apporte les réponses les plus pertinentes.

Un « super canal » va également être créé autour des lives vidéo, pour proposer « le top du top », sur l’exemple du multiplexe sportif. Sans oublier le Comptoir des éleveurs qui permet de commercer, informer et connecter toute l’année.

Gaëlle Chazal

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