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Martin et Pauline Pitt terminent 2e sur 130 équipages au 205 Trophée

Martin et Pauline Pitt terminent 2e sur 130 équipages au 205 Trophée

Pour leur première participation au 205 Trophée au Maroc, un rallye-raid solidaire et humanitaire, Pauline et Martin Pitt se sont offert la deuxième place. Ils reviennent sur leur aventure aussi épuisante que riche.

« C’était très dur, autant physiquement que mentalement. On ne pensait pas que ce serait aussi difficile. Mais on était bien préparés ». Et cerise sur le gâteau, les Cantaliens ont terminé à la deuxième place sur 130 équipages. « Une belle surprise ». Si Pauline et Martin Pitt avouent avoir « souffert de la chaleur, des dix heures quotidiennes assis dans la voiture, sur des pistes pas faciles, sableuses ou caillouteuses, et de la promiscuité dans les bivouacs », ils ont vécu « une expérience de fou », et ne regrettent rien.

C’était une belle aventure, on a vu des paysages magnifiques, où on ne serait sans doute jamais allé, on en a pris plein les yeux, on a fait de belles rencontres, mais on était contents de rentrer. Et paradoxalement, on est pressés d’y retourner. Mais il faut qu'on s'organise, avec le boulot, les enfants...

À refaire ?

Si pour l’heure, ils n’ont pas encore pris leur décision pour repartir, « on a jusqu’à fin août », la prise en charge de la moitié de l’engagement par l’organisation pour la prochaine édition, bonus de la seconde place, pourrait bien faire pencher la balance. L’occasion également pour Martin, selon Pauline, « de prendre sa revanche » sur son erreur de pilotage de la dernière étape, « en plein milieu du sable », qui leur a coûté la boîte de vitesses.

On avait fait un sans-faute jusque-là, pas de casse, pas de crevaison, on n’avait pas été malades, tout s’était bien passé. Ça nous a mis un coup au moral, mais on a pu acheter la pièce dans une casse à Agadir et réparer le soir même, avant de repartir le lendemain et rentrer en France.

Où ils étaient très attendus par leurs familles, leurs proches et leurs deux enfants, « qui nous ont beaucoup manqué au début, mais après on est tellement en mode survie qu’on ne pensait qu’à nous. Manger, se laver et dormir ».

Le retour a toutefois été difficile « et fade ». « On était HS, vidés. On a repris le boulot, mais il nous a fallu plusieurs jours pour nous en remettre. La première semaine, on était au ralenti », se souvient Pauline. 

Isabelle Barnérias 

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