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Législatives 2024 : Aya Nakamura fustige l’extrême droite et appelle à se rendre aux urnes

Une saillie bienvenue. À quelques jours du scrutin fatidique, Aya Nakamura a pris la parole pour appeler sa communauté à se rendre aux urnes. Si elle a longtemps fait l’objet de critiques quant à son silence sur les questions politiques – à l’instar de tous·tes les artistes dont le succès retentissant pourrait être utilisé à bon escient (inciter à aller voter, par exemple) –, la chanteuse francophone la plus écoutée du monde a (enfin) pris position.

Face à la menace de voir l’extrême droite arriver au pouvoir, Aya Nakamura a affirmé “[être] bien placée pour comprendre et savoir la place du racisme dans notre pays”, dans un message posté sur X. “C’est les mêmes qui ont le seum quand on brille, car on a pas fini de briller”, a-t-elle ajouté.

La cible de l’extrême droite

Une allusion, sans doute, à la vague de réactions nauséabondes récoltées en mars dernier, lorsque circulait l’idée que l’artiste allait performer lors de la cérémonie d’investiture des Jeux olympiques. Emmanuel Macron lui aurait en effet suggéré de reprendre le répertoire d’Édith Piaf pour l’occasion, ce qui n’avait pas été au goût de l’extrême droite. Quand Eugénie Bastié, polémiste réac, se moquait des textes d’Aya Nakamura sur CNews, un groupuscule d’extrême droite postait une photo montrant une banderole où il était écrit : “Il n’y a pas moyen Aya, ici c’est Paris, pas le marché de Bamako !

Anticipant les critiques à son égard, la chanteuse a concédé “[être] discrète sur ces sujets” car “des fois, on ne sent pas pertinent et assez légitime pour parler et dire les bonnes choses sur des terrains qu’on ne maîtrise pas”. Et d’abonder : “Ça ne veut pas dire qu’on a pas d’avis hein.

Un avis, Aya Nakamura en a résolument un et “comprend que [sa] position d’artiste nécessite [qu’elle] prenne la parole, car c’est un moment important pour nous toutes et tous”. Comprendre : empêcher le triomphe de l’extrême droite et l’arrivée du Rassemblement national à Matignon, à l’issue du second tour des législatives, le 7 juillet. Un ennemi qu’elle désigne sans détour : “Donc dimanche on va tous aller voter, et contre le seul extrême à condamner, car il n’y en a qu’un.”

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