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"Désobéissance fertile" : la justice relaxe le propriétaire des cabanes de Chasteaux

Ce jeudi 4 juillet, le tribunal correctionnel de Brive, en Corrèze, a rendu sa décision, dans l'affaire épineuse des cabanes de Chasteaux, qui oppose depuis plusieurs années leurs habitants et la municipalité.

C’est un soulagement pour les quelques habitants, qui vivent dans les cabanes du Sorp, à Chasteaux, et un revers cinglant pour la municipalité qui s’était constituée partie civile dans ce dossier. En l'absence de la totalité des protagonistes, le tribunal correctionnel de Brive (Corrèze) a décidé de relaxer François Fleury, propriétaire du terrain sur lequel étaient construits ces habitats légers, et défenseur du principe de la désobéissance fertile (qui défend un mode de vie sobre, proche de la nature), des poursuites engagées contre lui.

Le tribunal a estimé que les faits qui étaient reprochés au prévenu, étaient tout bonnement prescrits.

"Désobéissance fertile" : l’avenir des cabanes de Chasteaux entre les mains de la justice

Ce dernier, installé au lieu-dit du Sorp depuis de nombreuses années, devait notamment répondre de l’exécution de travaux non autorisés par un permis de construire entre 2019 et 2023, et l’aménagement de terrain sur une zone interdite par le plan de prévention des risques, et le non-respect du Code de l’urbanisme. La mairie de Chasteaux s’était constituée partie civile.

La remise en état requise

Le 4 juin dernier, lors de l'audience, le parquet avait requis contre François Fleury une amende de 2.000 euros avec sursis et la remise en état du terrain dans un délai de huit mois.

Conséquence de cette relaxe, les cabanes n'ont pas à être démontées. Le parquet peut encore faire appel de cette décision.

Pierre Vignaud

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