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"Valoriser ce qu’ils apportent à l’entreprise" : Top clean packaging organise sa semaine de l'alternance

Il y avait du monde au sein du réfectoire de l’entreprise Top clean packaging, fabricant de matériel médical basé à Peschadoires, lundi après-midi. 11 alternants de 9 écoles différentes, leurs tuteurs entreprise et leurs tuteurs école étaient réunis pour la première semaine de l’alternance.

Des missions concrètes et variées

"Le but, c'est de présenter le travail de ces jeunes aux autres collaborateurs et de valoriser ce qu’ils apportent à l’entreprise", explique Jean Berry, président du groupe Top clean Packaging. Pour ce faire, chacun a préparé un exposé pour présenter les missions réalisées. Les supports resteront affichés dans le réfectoire pendant quelques jours.

Lucie Raynal, alternante en communication.

Lucie Raynal, assistante communication en alternance, scolarisée à l’ESC Clermont Business School, est la première à présenter ces réalisations axées sur la création de contenus, notamment des articles pour le site internet ou encore la refonte du vade-mecum, le manuel de fonctionnement de l’entreprise.

"Cela m’a permis de développer mes compétences en graphisme et en gestion de projets", confie Lucie.

Maxence Guingand a décrit sa mission d’assistant informatique consistant entre autres à analyser les failles du système suite à un audit de sécurité. Enfin Samer Osta a pu décrire sa mission d’assistant d’achat. L’alternant de L’ESC Clermont Business School a travaillé sur le contrat de transport, avec pour objectif de gagner en productivité, tout en minimisant les frais de transport.

Samer Osta, alternant assistant d'achat.

Autant d’exemples qui montrent la richesse et la diversité des contrats d’alternance proposés par Top clean packaging.

"Nous n’avons jamais fait de stage photocopieuse. Si on prend un alternant, c’est qu’il y a un besoin. Ils sont traités comme les autres salariés, avec des objectifs de début et de fin de mission."

Comprendre que ces missions leur sont spécifiquement dédiées, avec un accompagnement adapté. "Ça les porte et ça les pousse à travailler", estime le dirigeant.

"C’est très satisfaisant d’être utile"

L’alternance, une expérience positive pour la plupart d’entre eux. Samy Aubert est en première année en mécanique et génie industriel à Sigma Clermont. Il a suivi le projet de conception de nouvelles thermoscelleuses, plus modernes. Il avait en charge la pré-étude de la machine. "On a fait une estimation des dimensions, des coûts, des configurations possibles. Je ne pensais pas que ça toucherait autant de sujets. C’est concret et c’est très satisfaisant d’être utile."

Samy Aubert, alternant en mécanique et génie industriel.

Même satisfaction pour Léo Giraudias, en dernière année à l’Institut national des sciences appliquées à Strasbourg. L’apprenti ingénieur s’est vu confier une mission de développement de produits médicaux au sein du bureau d’études de l’entreprise. "J’ai conduit un projet de recherche sur les adhésions entre plastique et silicone" décrit Léo qui a travaillé au développement de tétine de biberon, de masques respiratoires, entre autres.

"Avec l’alternance, on rentre directement dans le monde du travail et on relie la théorie et la pratique. Et le fait d’avoir une rémunération, c’est plus confortable et moins contraignant pour les parents."

Pour Jean Berry, cette semaine de l’alternance vise aussi à convaincre les futurs apprentis potentiels, tout en cassant l’image négative que peut avoir l’industrie.

"Les alternants sont un plus, ils nous aident à accomplir nos objectifs. Il y a 90 % de chance qu’ils restent chez nous après. C’est un vivier", conclut le président du groupe qui espère avoir au moins autant d’alternant à la rentrée de septembre.

Thomas Loret et Chloé Cambier

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