Fédérale 2 : reprise du CO Le Puy qui connait ses futurs adversaires

Mardi soir, une trentaine de joueurs du CO Le Puy se sont retrouvés au stade Lafayette pour le retour des entraînements. Cette reprise début juillet démontre la volonté des Copistes d’exister dès le début de la saison 2024-2025, en Fédérale 2.

C’est suffisamment rare en Fédérale 2 pour être souligné : le CO Le Puy a repris les entraînements dès le deuxième jour de juillet. Un retour sur le pré qui s’imposait puisque la saison précédente s’était achevée assez tôt, dimanche 21 avril, après une victoire spectaculaire (55-51) face au XV de la Dombes. Les dirigeants se sont donnés le temps de désigner un nouveau staff, de peaufiner le recrutement et de fixer la direction à suivre, à moyen terme. Après avoir échoué à deux points de la qualification en phase finale il y a quelques mois, les Copistes espèrent désormais se rapprocher au plus près de la Fédérale 1 d’ici 2028.

Trois entraînements par semaine

Si ces objectifs doivent occuper une petite place dans l’esprit des joueurs, le retour à la compétition semble encore lointain. Les Ponots doivent d’abord se remettre en forme, après une longue période sans jouer. Près de trente d’entre eux étaient déjà présents mardi soir. Cet été, trois entraînements par semaine seront proposés le mardi, mercredi et vendredi. La préparation doit s’articuler autour de blocs de trois semaines puisque des coupures de sept jours sont prévues mi-juillet et mi-août.Theuns Kotzé a endossé sa nouvelle casquette d’entraîneur. Le nouveau staff, mené par Theuns Kotzé, s’applique déjà à créer une dynamique. En se tenant loin des coutumes anciennes qui voulaient que le ballon ovale continue à prendre la poussière au moment de se relancer dans un travail physique. Entre divers exercices fonciers menés par le préparateur physique Robin Gerbier, les rugbymen manieront aussi le cuir.Ces retrouvailles sont surtout l’occasion de découvrir de nouvelles têtes au stade Lafayette. Avec sa silhouette longiligne, qui culmine à près de 2 mètres, Cornell Hess n’est pas passé inaperçu. Le deuxième ligne de 35 ans débarque d’Aubenas en Nationale 2.Un des derniers renforts était aussi présent mardi soir pour compléter l’effectif des Rouge et Noir. Le jeune Elliot Michel arrive pour renforcer les lignes arrières. Il devrait probablement être utilisé comme demi d’ouverture, mais il est aussi capable d’évoluer au centre ou à l’arrière. La saison passée, il évoluait avec les espoirs du CS Bourgoin-Jallieu, après un an passé au Stade Aurillacois.

Des joueurs prometteurs arrivent

Pour l’épauler à la charnière, un autre jeune joueur prometteur est également attendu. Matéo Lajous devrait poser ses valises en Haute-Loire dans les prochaines semaines. Ce jeune demi de mêlée défendait les couleurs de Valence-Romans, ces derniers mois. Il évoluait principalement chez les espoirs, mais il avait aussi eu la chance de faire une apparition avec le groupe professionnel. En février dernier, il était entré en jeu pendant une demi-heure sur la pelouse du CA Brive, lors de la 21e journée de Pro D2.Elliot Michel (en rouge) et Cornell Hess (en vert) viennent renforcer l’effectif. Avec une dizaine de recrues et de longues semaines de préparation, les Vellaves espèrent donc arriver fin prêts dès le début du championnat de Fédérale 2, le week-end du 15 septembre.

Les Ponots évolueront dans la poule 2, avec de nombreux clubs de Rhône-Alpes. Ils retrouveront des formations qu'ils avaient déjà affrontées l'année passée : Andrézieux, le RC Rillieux, Saint-Priest, Meyzieu ou encore le XV de La Dombes. Ils recroiseront également des clubs qu'ils avaient défiés lors de leur passage en Fédérale 3, comme les Vallons de La Tour ou le Rugby Pays Saint-Jeannais. Annecy, fraîchement relégué de Fédérale 1, sera un des cadors de cette poule 2. Ce groupe sera complété par Vinay, Voiron et l'AS Bievre qui évoluaient tous en Fédérale 2, l'an dernier.

Au milieu des onze autres équipes, le groupe de Theuns Kotzé tentera de tirer son épingle du jeu et de faire mieux que la sixième place de l'année passée.

Lucas Jacquet