La tempête tropicale Béryl se dirige vers le Texas

La tempête tropicale Béryl est entrée dans le golfe du Mexique vendredi 5 juillet et se dirige vers le Texas après avoir touché terre sous forme d'ouragan au Mexique.

La tempête Béryl, qui a laissé sept morts sur son passage dans les Caraïbes et au Venezuela au faîte de sa puissance, se trouve à 995 km de Corpus Christi, au Texas, où elle devrait arriver dimanche 7 juillet. Elle provoque des vents d'un maximum de 95 km/h, selon le dernier bulletin du Centre national des ouragans (NHC).

"Béryl s'est affaibli en tempête tropicale", avait indiqué le Centre situé à Miami dans son bulletin de 18 heures. La tempête avait touché terre sous forme d'ouragan de catégorie 2 à 05 h 05 locales.

 

— Zoom Earth (@zoom_earth) July 5, 2024

 

 Au Mexique, les vents ont soufflé à 175 km/h, provoquant la chute d'arbres et de poteaux électriques, et des dommages sur de nombreux toits, selon un rapport préliminaire de la protection civile. Lors d'une conférence de presse, les autorités ont confirmé, également lors d'une conférence de presse, qu'il n'y avait eu ni morts ni blessés, ajoutant que les réseaux routier et de distribution d'eau étaient intacts. Trois municipalités ont souffert de coupures d'électricité. Près de 2.200 personnes ont trouvé refuge dans 58 abris temporaires.

 Plus de 400.000 personnes privées d'électricité 

Premier ouragan de la saison dans l'Atlantique qui s'étend de début juin à fin novembre, Béryl, exceptionnellement puissant et précoce, a fait sept morts sur son trajet, dont trois au Venezuela. La Croix-Rouge a décrit vendredi des scènes dévastatrices à Saint-Vincent-et-les Grenadines et deux îles de Grenade "détruites". 

Avant de toucher le Mexique, la tempête a causé des inondations soudaines et coulées de boue dans les îles Caïmans. En Jamaïque, plus de 400.000 personnes se sont retrouvées privées d'électricité après son passage mercredi et des habitations ont été rasées.

Pour les scientifiques, le changement climatique, en réchauffant les eaux des océans, rend plus probable l'intensification rapide des tempêtes et augmente le risque d'ouragans. L'observatoire météorologique américain (NOAA) avait prévenu fin mai que la saison s'annonçait extraordinaire, avec la possibilité de quatre à sept ouragans de catégorie 3 ou plus. L'Atlantique Nord est depuis plus d'un an à des niveaux de chaleur record, nettement au-dessus des températures enregistrées dans les annales.

Avec AFP.