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Quels travaux ont été réalisés sur les aires d’accueil des gens du voyage d’Issoire et Brassac-les-Mines ?

Quels travaux ont été réalisés sur les aires d’accueil des gens du voyage d’Issoire et Brassac-les-Mines ?

L’Agglo Pays d’Issoire a la responsabilité des deux aires permanentes d’accueil des gens du voyage d’Issoire et Brassac-les-Mines. Deux espaces du Puy-de-Dôme complètement revus ces derniers mois.

D’un côté se trouve celle d’Issoire, route du vieux pont d’Orbeil. De l’autre, celle de Brassac-les-Mines, au lieu-dit La Plaigne, à l’entrée de la commue du bassin minier. Deux aires qui permettent d’accueillir les gens du voyage de manière permanente. "Elles sont ouvertes toute l’année", assure David Comptour, responsable du service gens du voyage au sein de l’Agglo Pays d’Issoire (API).

Durée maximale de stationnement de trois mois

La collectivité s’occupe de la gestion de ces deux espaces avec sept emplacements pouvant accueillir chacun jusqu’à deux caravanes (dont un emplacement pour personnes à mobilité réduite) à Brassac et vingt places pouvant accueillir deux ou trois caravanes (dont deux emplacements PMR) à Issoire. "La durée maximale de stationnement est de trois mois, renouvelable deux fois. Les gens du voyage doivent également opérer une absence de quinze jours minimum entre chaque période de stationnement", complète le responsable à la tête d’une équipe composée d’un technicien présent sur les deux aires, d’une personne à l’administratif dans chaque aire, mais aussi d’un prestataire de services opérant le lien avec les voyageurs et chapeautant les réparations techniques.

Cette règle est immuable. Sauf en cas de maladie d’un voyageur ou de scolarisation d’un enfant. "Nous avons aussi un règlement intérieur bien défini qui fixe les conditions d’accueil", complète Gilles Sabatier, vice-président d’Agglo Pays d’Issoire, en charge des gens du voyage. Un document ratifié et respecté à la lettre, dont toute entorse peut impliquer la mise à l’écart d’une famille s’il n’est pas respecté.Il faut dire que ces derniers mois, l’API a procédé à une "remise à niveau" de ses installations. "Elles sont désormais nickel", se félicite le vice-président.Les deux aires et leurs abords ont ainsi été nettoyés en profondeur. L’électricité revue, les emplacements rénovés et repeints.  À Brassac-les-Mines, un espace dédié au bois collectif a été créé, tout comme un local poubelles. Du côté d’Issoire, en plus d’avoir retiré les 60 tonnes de pneus usagés amassés, des zones ont été sécurisées, alors que le terrain de pétanque a été nettoyé, tout comme les boxes dédiés à la ferraille. "Cela permet de mieux organiser les choses", précise David Comptour.

Installer des petites cabanes individuelles par emplacement

Des caméras ont également été placées dans les deux espaces afin de vérifier les entrées et sorties de l’aire tout comme pour observer le local à poubelle.

"Ce que l’on veut, c'est que les aires continuent à rester propres"

Une rigueur, qui, si elle est respectée, devrait permettre au service de l’API d’investir pour le bien-être des résidents. "À Brassac, à la demande des gens du voyage, on souhaiterait installer des petites cabanes individuelles par emplacement afin qu’ils puissent ranger du matériel", annonce David Comptour. Arborer davantage l’aire tout comme installer des clôtures sont aussi au rayon des projets.

À Issoire, ces petites cabanes sont aussi attendues, tandis que les plus jeunes pourraient prochainement bénéficier de jeux sur des espaces verts. "On veut que demain, les voyageurs puissent vivre comme nous", formule Gilles Sabatier.Une envie forte afin de continuer l’intégration des gens du voyage localement. "C’est une vraie volonté", appuie le vice-président.

Jean-Baptiste Botella

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