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Transquadra 2024-2025.Vidéos : stratégies et défis en mer

Les 48 concurrents naviguent actuellement dans des conditions variées et éprouvantes. Des choix tactiques décisifs se dessinent, que ce soit en mer d'Alboran ou dans le golfe de Gascogne. Les Méditerranéens, partis de Marseille mercredi dernier, luttent pour trouver du vent, tandis que les concurrents de l'Atlantique, après 48 heures de course, se dirigent vers le Cap Finisterre, avec au choix une option ouest ou sud. [caption id="attachment_185062" align="aligncenter" width="500"] Départ de la flotte Atlantique ce dimanche 7 juillet.© François van Malleghem[/caption]

Recherche de vent en Méditerranée

Depuis 24 heures, les Méditerranéens tentent désespérément de négocier avec Eole pour obtenir une brise, même légère. Les vitesses des bateaux oscillent entre 0,7 et 2,3 nœuds ce matin. Alors, ils ont fait des choix tactiques : le long de la côte espagnole pour H Plus (Laurent Buissard/Mathieu Margoux) et le team NRP (les deux Fabien Blondeau et Morault). Le sud et donc le cœur de la mer d’Alboran pour Frédéric Ponsenard/Paolo Manganelli (Coco) : ils y ont perdu la moitié de leur avance. Et un tout droit sur la route directe, qui s’avère être ce matin la plus payante des stratégies, pour le Croiseur Chaac (Emmanuel Ungaran/Nicolas Peyron) pointé en 2e position au scratch

Conditions délicates en Atlantique

En Atlantique, le passage d’un petit front dépressionnaire a transformé la mer en une véritable "machine à laver", comme le décrit Jean-Yves Bonsergent (Obane), solo Croiseur Atlantique :
« C’est un peu la machine à laver ici. Le bateau tape malgré 2 ris et le Solent. Je fais le dos rond et j’attends patiemment. »
Un flux de sud-ouest de 18-20 nœuds continue de souffler, obligeant les concurrents à tirer des bords. La majorité a choisi de se diriger vers le sud, tandis que d'autres optent pour l'ouest. Des soucis techniques et une blessure ont déjà contraint 4 concurrents Atlantique à rejoindre un port, certains essaieront de repartir. Le vent devrait progressivement reprendre un peu d’ouest en s’essoufflant la nuit prochaine, avant de se réorienter au sud… Bref, une belle régate est d’ores et déjà engagée après 48h de course !

Une régate serrée

La compétition reste extrêmement serrée, avec des écarts minimes entre les bateaux. En Performance, Bruno Rzetelny (Moustache) mène chez les solos, et les frères Benjamin et Christophe Morgen (Momo) dominent en double. Les options ouest et sud ont été mixtes pour ces leaders. Le top 5 des solitaires et le top 8 des doubles sont séparés par moins de 5 milles. En Croiseurs, Alexandre Lajeunesse (Cohésion Internationale) et les Britanniques Stephen Thomas/Chris Morton (Azora) conservent leurs positions en tête des catégories solo et double respectivement.
Jean-Yves Bonsergent (Obane), solo Croiseur Atlantique « Trop de vent et de mer pour pouvoir m’installer au pupitre et vous écrire le message du jour. C’est un peu la machine à laver ici. Le bateau tape malgré 2 ris et le solent. Je fais le dos rond et j’attends patiemment. Les copains sont plus loin : dormir deviendra plus facile. »

Retrouvez nos interviews la veille du départ de la flotte Atlantique :

  • Pascal et Philippe s'élancent à l'attaque de la Transquadra à bord d'un croiseur familial, un Gib'Sea 414. On renoue avec l'esprit originel de cette course, ce qui n'est pas pour nous déplaire. État des lieux.
  • Eric et Tangi repartent sur une nouvelle Transquadra mais cette fois-ci en JPK 1030. En plus de la dimension sportive, ils portent aussi le message d'une association solidaire. Entretien avec ses deux marins au grand cœur.
  • Première Transquadra pour Fabrice et Damien qui embarquent sur un Ace 30, ce petit bolide IRC signé Antoine Mainfray. Explications !
Source communiqué de presse de la Transquadra

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