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Opération "Sauver Sarko", Michèle Marchand : ce que l'on sait de la mise en examen de Carla Bruni dans l'affaire libyenne

Opération

Carla Bruni-Sarkozy a été mise en examen, mardi 9 juillet, dans l'enquête sur la rétractation de Ziad Takieddine, qui avait accusé Nicolas Sarkozy d'avoir financé sa campagne présidentielle de 2007 avec des fonds libyens. Voici ce que l'on sait.

Carla Bruni-Sarkozy a été mise en examen, mardi 9 juillet, dans le cadre de l'enquête sur la rétractation en 2020 de Ziad Takieddine, homme d'affaires franco-libanais. Il avait initialement accusé Nicolas Sarkozy d'avoir financé sa campagne présidentielle de 2007 avec des fonds libyens, avant de revenir sur sa déclaration. 

L'épouse de l'ancien président a été entendu, mardi, dans la matinée, par un juge d'instruction financier du tribunal judiciaire de Paris, détaille Le Parisien. Elle est soupçonnée d'avoir participé à l'opération "Sauver Sarko" visant à obtenir le revirement de Ziad Takieddine. 

Selon des sources judiciaires, la chanteuse a été mise en examen "recel de subornation de témoin" et "participation à une association de malfaiteurs en vue de commettre une escroquerie au jugement en bande organisée". Elle a été laissée libre à l’issue de l’audition.

Un revirement jugé suspect

Nicolas Sarkozy avait déjà été mis en examen en octobre 2023 pour les mêmes chefs d'accusation. L'ex-président et son épouse contestent les faits qui leur sont reprochés dans ce dossier ouvert depuis le printemps 2021. Carla Bruni-Sarkozy a aussi été placée sous le statut de témoin assisté du chef "d’association de malfaiteurs en vue de la corruption de personnels judiciaires étrangers au Liban". 

L'enquête vise à déterminer les circonstances du revirement de Ziad Takieddine, qui avait initialement accusé Nicolas Sarkozy avant de changer de position lors d'une interview à Paris Match et BFM TV à l'automne 2020.

Un revirement suspect qui avait justifié l'ouverture d'une information judiciaire en mai 2021. Carla Bruni est la dixième personne mise en examen dans ce dossier. Elle a été placée sous contrôle judiciaire avec interdiction de contacter les autres protagonistes de l'affaire, à l'exception de son mari.

Michèle Marchand, influente figure de la presse people surnommée "Mimi", est également soupçonnée d'avoir joué un rôle clé dans cette rétractation. La justice cherche à savoir si Carla Bruni-Sarkozi a servi d'intermédiaire entre Nicolas Sarkozy et "Mimi", dont elle était très proche. 

 

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