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De nouveaux commerces au Puy-en-Velay qui ouvrent... l’appétit !

De nouveaux commerces au Puy-en-Velay qui ouvrent... l’appétit !

Spécialités italiennes, produits locaux en bocaux, cuisine du monde ou encore moules à toutes les sauces... Zoom sur ces nouveaux établissements ponots qui mettent en appétit.

Du Bateau ivre à la Cabane à moules, l’esprit marin demeure

Au 5, rue Portail-d’Avignon, le Bateau ivre a laissé sa place à un concept culinaire unique au Puy. La Cabane à moules lui a succédé.Ouvert depuis la mi-juin, après quelques travaux de rafraîchissement, le petit établissement au nom explicite met la moule (actuellement hollandaises, ndlr) au cœur des assiettes. Accompagné de « frites maison », le mollusque qui sent-bon les vacances se savoure à toutes les sauces : façon marinière, au chorizo, à la carbonara, au curry, à la moutarde à l’ancienne ou encore au bleu d’Auvergne. En tout, huit plats - auxquels s’ajoutent salades repas, burgers et camembert au four - sont déclinés autour de la moule par les gérants, dont les visages sont bien connus en Haute-Loire.Christelle et Christian Veylon ont officié dans la cité des cinq coqs, à la tête du San jordi, « pendant 16 ans, jusqu’en décembre 2022 », résument-ils. Au sein de la ville préfecture, celui qui mène la barque dans les cuisines de la Cabane à moules (tandis que son épouse dirige les opérations en salle) n’est pas un inconnu non plus. « Avec son associé, il avait fondé le Mick burger en 1988 », rappelle Christelle. Son mari en est resté aux manettes « jusqu’en 2005 », avant de voguer vers de nouveaux horizons.C’est à deux pas de cet établissement à la longévité remarquable (il porte toujours le nom de Mick burger malgré les changements de gérants successifs) que le couple de quinquagénaires en quête d’un restaurant « à taille humaine » s’est relancé dans la restauration. « Mais cette fois, prévient-il, c’est notre dernière affaire ». 

Pratique. Située au 5, rue Portail-d’Avignon, la Cabane à moules est ouverte du jeudi au dimanche, midi et soir. Tél. 04.71.04.22.33.

 

 

Hakim Moulla reprend les rênes du restaurant le Nomad

Hakim Moulla a plusieurs casquettes. Président du club de kick boxing de Brives-Charensac (KBBC), ce grand amateur de sports de combat, a longtemps exercé le métier d’agent de sécurité au sein d’un supermarché et d’une boîte de nuit du bassin ponot. Depuis vendredi dernier, il n’officie plus aux entrées, mais derrière le comptoir.Titré trois fois champion de kick boxing en Algérie d’où il est originaire, Hakim Moulla a rejoint de fraîche date le club des restaurateurs de la ville préfecture. Depuis vendredi dernier, il est à la tête du restaurant le Nomad, un établissement situé en plein centre-ville du Puy, sur la jolie placette au bas de la très touristique rue des Tables, pour lequel il a eu « un coup de cœur ».

Spécialités italiennes

Si le nom du commerce a été conservé, sa carte vient d’être remaniée. Ici ne sont plus servis les plats du terroir et le traditionnel saucisse/lentilles, mais des spécialités italiennes qui courent un peu moins les rues ponotes. Tagliatelles fraîches, tartare de veau à l’italienne, salades gourmandes, caprese ou césar, et pizzas à base de produits provenant de la botte pour l’immense majorité d’entre eux, sont au menu, sans oublier « les desserts faits maison », au rang desquels figurent le fameux tiramisu ou encore les cannoli, des pâtisseries siciliennes garnies d’une crème de ricotta sucrée.« J’ai souhaité, ajoute le nouveau gérant, maintenir des tarifs abordables (16€ le plat en moyenne, ndlr) dans un contexte où on regarde tous le porte-monnaie, en particulier les familles ». Rouvert depuis quelques jours, le Nomad, rassure Hakim Moulla, restera ouvert toute l’année, y compris après le départ des touristes. « Il ne s’agit pas, précise-t-il, d’un restaurant saisonnier ». 

Pratique. Le restaurant le Nomad, situé 11 rue des Tables, est ouvert 7J/7, de 10 à 22 heures non-stop. Tél. 04.71.07.69.01.

 

Ouverture imminente pour la boutique de la Maison M

La boulangerie Marion, rebaptisée la Maison M il y a peu, s’apprête à accueillir sa clientèle sur la place du Plot, au coeur de la cité ponote.Une nouvelle boutique, dans laquelle les travaux s’achèvent, doit ouvrir ses portes en lieu et place de l’ancienne pharmacie « autour du 20 juillet ». Soit un an presque jour pour jour après la reprise (le 17 juillet dernier), par Mona Gibert et Pierre-Alain Muller, de cette institution ponote fondée par Philippe Marion, qui reçoit déjà à deux adresses (à la maison mère, au 45 boulevard Maréchal-Fayolle et sur le Breuil, ndlr).Entièrement rénové, le local de la place du Plot d’une superficie d’environ 200 m2 est le troisième de la Maison M. A l’intérieur, dans une ambiance qui invitera au voyage, le couple de gérants et ses équipes répondront à toutes les envies salées ou sucrées au fil de la journée. Produits de boulangerie, pâtisseries, sandwichs, burgers et autres gourmandises en vente dans les autres boutiques seront à retrouver ici, au coeur du Puy. « Des glaces faites maison seront également proposées », ajoute Mona Gibert, précisant que des boissons, servies chaudes ou froides, accompagneront les mets. Au choix : « chaï latte, matcha latte ou encore rooibos latte », énumère la patronne, parmi bien d’autres suggestions.

 

La conserverie artisanale Pots potes s’installe dans le restaurant Tournayre

Fondateur de Pots potes, Lionel Ravoux a récemment garni de conserves le restaurant d’Eric Tournayre, fermé depuis le décès du restaurateur en 2019.Le local, situé rue Chènebouterie, est désormais le sien. Le cuisinier, qui a « toujours travaillé dans l’industrie agro-alimentaire » avant de créer sa conserverie artisanale « en plein confinement », vient d’y aménager une boutique éphémère (elle restera ouverte jusqu’à la mi-septembre) pour présenter ses conserves, toutes mitonnées dans son atelier de production à Rosières... pour l’instant, du moins.Cette ouverture est une première étape, une sorte de mise en bouche. « A terme, détaille Lionel Ravoux, la boutique, actuellement au 16 rue Chènebouterie, déménagera au n°12, dans l’ancienne salle de restauration, pour la saison prochaine. L’idée, c’est de rapatrier l’atelier de production ici, au Puy ».  Si l’agencement du commerce est appelé à évoluer, l’essentiel est déjà sur les étals. Concoctées sans additifs, les conserves de Monsieur Ravoux dans lesquelles les produits locaux sont mis en bocaux, font saliver, qu’il s’agisse d’entrées, de plats ou de desserts. Au menu, parmi tant d’autres suggestions, lentilles au saumon, boeuf bourguignon, petit salé aux lentilles, brioche perdue aux marrons d’Ardèche ou encore babas à la verveine.

Pratique. La boutique Pots potes au 16, rue Chènebouterie, est ouverte les vendredis et samedis, de 10 à 19 heures. Tél. 06.07.48.18.14. Les bocaux sont consignés. 

« Nagori, une ôde à la saisonnalité »

Trois ans après la fermeture du Maki Nova, Alexis Haon fait son retour derrière les fourneaux pour régaler les Ponots. Le cuisinier prépare l’ouverture d’un nouvel établissement au cœur de la cité ponote, dans un local (*) sur lequel il lorgne depuis plus d’une décennie.Le commerce, situé à côté de l’Hôtel de Ville, « au 1 place de la Halle », s’en amuse le restaurateur vellave faisant allusion à l’affaire du Marché couvert, portera un nom japonais : Nagori. « Il s’agit d’un mot qui a plusieurs définitions, commente Alexis Haon. C’est une ôde à la saisonnalité », résume-t-il.Rénové de fond en comble, le petit établissement, dont l’ouverture est prévue « début août », doit accueillir « un concept hybride, entre restaurant, cave et bar à vin », abrégé sous l’appellation de « cave à manger ». Un espace gustatif au sein duquel les saveurs ne souffriront « d’aucune frontière », promet celui qui cultive depuis deux ans son appétence pour le vin avec sa casquette de cuisinier privé auprès de vignerons.Derrière un long comptoir en cuivre où il officiera à la vue et au su de tous, Alexis Haon fera la part belle à « la cuisine du monde ». Tantôt françaises, tantôt italiennes ou japonaises, mais toujours concoctées avec « des produits bio achetés auprès de petits producteurs de la Haute-Loire », ses préparations valoriseront le terroir altiligérien au travers des recettes de tous horizons et « de plein de pays différents ». « Le midi, décrit le gérant de Nagori, des plats du jour seront proposés à 15 €, je m’y engage. Le soir, ce sera plutôt une ambiance afterwork avec des assiettes à partager, des planches charcuterie/fromages etc. Et tous les jours, une sélection de vins servis au verre, se mariant avec les plats, sera suggérée ». L’occasion de goûter à quelques-unes des 12.000 bouteilles qu’il conserve précieusement.Passionné de cuisine, mais aussi grand amateur de vin, Alexis Haon s’est constitué au cours des dix dernières années, « un stock très éclectique » - et impressionnant -, avec pas moins de 1.700 références. « Ce sont majoritairement des vins français, précise-t-il, mais aussi italiens et du monde entier. La plupart sont naturels ou biodynamiques, mais pas que. Ce n’est pas une règle. Le but, c’est surtout qu’ils soient bons ».Exposées pour certaines sur des étagères dans la salle de restauration, les bouteilles seront proposées à la vente et les suggestions renouvelées « au fil des saisons ».

(*) Il abritait jusqu’alors une onglerie.Pratique. L’établissement Nagori, situé au 1 place de la Halle, sera ouvert du lundi au samedi, midi et soir. Des animations culturelles, des concerts et des rencontres avec des vignerons sont également prévus dans les prochains mois.

 

 

Ophélie Crémillieux

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