Le Madd de Casamance certifié : De belles perspectives s’ouvrent pour la filière
La filière du Madd de Casamance espère augmenter sa capacité de production et de transformation grâce au certificat d’enregistrement en indication géographique (IG) décerné par l’Organisation africaine de la propriété intellectuelle (OAPI) en juin dernier. Les acteurs de cette filière, composés de cueilleurs et de transformateurs, visent à faire passer le taux de transformation de 2 % à 30 % dans les cinq prochaines années, nous informe l’APS.
Le madd de Casamance, fruit de la saba senegalensis, est reconnu pour sa qualité et sa réputation, qui sont attribuées à son origine géographique.
La présidente de l’Association pour la protection et la promotion de l’indication géographique madd de Casamance (APPIGMAC), Maïmouna Sambou, exprime l’espoir que cette certification permettra de mieux positionner la filière et d'obtenir le soutien de l’État.
Elle souligne l’importance de préserver la ressource et son écosystème, d’améliorer la cueillette et d’établir des centres d’agréage.
L’APS ajoute que Moustapha Diassy, président de l’Association des cueilleurs de madd de Ziguinchor, et Talla Samb, représentant du ministère de l’Industrie et du Commerce, ont rappelé que la certification IG apporte notoriété et protection au produit. Ils encouragent les acteurs à s’organiser pour protéger le label et conserver la biodiversité locale.
D’autres produits sénégalais, comme les chaussures de Ngaye Meckhé et le "yéet" de Joal-Fadiouth, sont également en voie de certification.
La présidente de l’Association pour la protection et la promotion de l’indication géographique madd de Casamance (APPIGMAC), Maïmouna Sambou, exprime l’espoir que cette certification permettra de mieux positionner la filière et d'obtenir le soutien de l’État.
Elle souligne l’importance de préserver la ressource et son écosystème, d’améliorer la cueillette et d’établir des centres d’agréage.
L’APS ajoute que Moustapha Diassy, président de l’Association des cueilleurs de madd de Ziguinchor, et Talla Samb, représentant du ministère de l’Industrie et du Commerce, ont rappelé que la certification IG apporte notoriété et protection au produit. Ils encouragent les acteurs à s’organiser pour protéger le label et conserver la biodiversité locale.
D’autres produits sénégalais, comme les chaussures de Ngaye Meckhé et le "yéet" de Joal-Fadiouth, sont également en voie de certification.