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Nuit Incolore, Soolking, Grand Corps Malade, Mosimann... Ce qu'on retient de la deuxième soirée de Brive Festival

Nuit Incolore, Soolking, Grand Corps Malade, Mosimann... Ce qu'on retient de la deuxième soirée de Brive Festival

Pas facile de succéder à la superstar Sting, qui a fait chavirer le public de Brive Festival (Corrèze), jeudi soir. Pour la deuxième soirée, ce vendredi, Nuit Incolore, Soolking, Grand Corps Malade et Mosimann n'ont pas atteint le niveau d'intensité de l'icône britannique.

Il y en a pour tous les goûts au Brive Festival (Corrèze). Après l'incroyable prestation de l'icône internationale Sting, jeudi soir, devant 15.000 personnes (un record !) en ouverture de l'édition des 20 ans, la deuxième soirée a fait la part belle aux artistes francophones.

Chacun dans leur style, Nuit Incolore, Soolking, Grand Corps Malade et Mosimann ont fait le job, ce vendredi, même si l'intensité n'a pas atteint, de manière assez logique, il faut bien l'avouer, le niveau de la veille. On vous fait le récap'...

Nuit Incolore

Au lendemain du show offert par l'ex-leader du groupe Police, c'est la jeune génération qui a pris le pouvoir, en début de soirée, sur la scène de Brive Festival. Habitué à composer ses chansons en pleine nuit, d'où son nom de scène, Nuit Incolore, Théo Marclay a été le premier à se présenter... en plein jour. Et il a donné le ton de la soirée, avec son énergie communicative et ses titres survitaminés aux accents de Kyo, ce groupe de pop-rock des années 2000 dont il a d'ailleurs repris une de ses chansons : Je cours. Une belle entrée en matière devant un public, plutôt jeune, que Nuit Incolore a fait bouger pendant près d'une heure.

Soolking

Le festival est ensuite passé en mode rap avec Soolking, qui a fait carton plein auprès d'un public là aussi jeune, venu spécialement pour "kiffer" sur ses chansons. "Une dinguerie", a lâché à plusieurs reprises l'artiste de 34 ans, pour sa première fois à Brive.

La révélation francophone de l'année 2020 au NRJ Music Awards y est allée crescendo dans sa performance. D'abord "un échauffement", avec des titres sans doute moins populaires, puis "les choses sérieuses" ont débuté avec, notamment, l'un de ses premiers succès, Dalida, inspiré d’un des plus grands tubes de la mythique star égyptienne, Paroles, paroles.

Après un intermède de trois minutes, "pour laisser le temps" à ses danseurs, parmi lesquels le Briviste Zakaria Ghezal, qui a passé six ans de sa vie dans la cité gaillarde (entre 2016 et 2022), de montrer le show qu'ils avaient "préparé spécialement pour l'occasion", Soolking est revenu avec une chanson "triste, pour la liberté". L'ambiance, longtemps timide, a fini par décoller lorsqu'il a dégainé ses tubes qui cartonnent à la radio : Balader, Suavemente et Casanova. "La famille", comprenez ses fans, a adoré.

Grand Corps Malade

Une fois la nuit tombée, les températures ont chuté sur Brive mais la voix chaude, grave et envoûtante, reconnaissable entre mille, de Grand Corps Malade a réchauffé l'atmosphère. Ses textes, toujours aussi ciselés, pointus, réconfortants, ont enveloppé de douceur le public du Brive Festival, comme en 2021, lors de son précédent passage en Corrèze. 

Le slameur le plus célèbre de France, tête d'affiche de cette deuxième soirée, a interprété plusieurs de ses titres solo mais aussi ceux en duo, notamment avec Camille Lellouche (Mais je t'aime), Louane (Derrière le brouillard) et Kimberose (Nos plus belles années).

Mosimann

L'espace entre les Trois Provinces et la rivière s'est ensuite transformé, à minuit, en dance floor avec Mosimann, son gros son, ses effets visuels spectaculaires et les 9.460 spectateurs comptabilisés ce soir-là.

Juste avant une heure du matin, Patrick Bruel, qui sera ce samedi soir sur scène a fait une brève apparition surprise. Tout le sel des imprévus d'un festival...

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Guillaume Blanc, photos Stéphanie Para

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