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En cas d'arrêt cardiaque, comment se servir d'un défibrillateur ? Les conseils de la Protection civile du Puy-de-Dôme

40.000 personnes en France sont victimes chaque année d'un arrêt cardiaque. Un quart a lieu dans un espace public. Vous êtes témoin ? Comment réagir ? Voici les conseils de la Protection civile 63.

En cas d’arrêt cardiaque, le temps est clé. Après 4 minutes, le taux de survie baisse de 10 % chaque minute. Il est donc essentiel que les témoins d’un arrêt cardiaque appellent les secours (le 15, le 112) et commencent la réanimation, c'est-à-dire le massage cardiaque et l'utilisation d'un défibrillateur cardiaque.

Un défibrillateur automatisé externe (DAE) est un dispositif médical qui aide à la réanimation de victimes d’arrêt cardiaque. Accompagné d’un massage cardiaque, le défibrillateur contribue à augmenter significativement les chances de survie.

À quoi sert un défibrillateur.  « Cette technique est indiquée en présence d’une victime en arrêt cardiaque. Elle permet de retrouver une activité cardiaque normale », explique Brice Jules, formateur à la Protection civile 63. « C’est une technique sûre et sans risque même si elle est utilisée par des personnes qui sont peu ou pas formées. »

Sa fonction. Le défibrillateur analyse l’activité électrique du cœur de la victime. Il va reconnaître une anomalie du fonctionnement électrique du cœur à l’origine de l’arrêt cardiaque. Par une information vocale et visuelle, il délivre un choc électrique.

Comment s’en sert-on ? Le DAE est muni d’un haut-parleur qui donne des messages sonores et guide le sauveteur pas à pas dans son action. Il suffit d’écouter et de suivre les indications fournies. On met en fonction en appuyant sur un bouton et on suit les indications.

Placer les électrodes. Afin de placer les électrodes, il faut enlever ou couper les vêtements recouvrant la poitrine de la victime. S’il est humide, il faut sécher le thorax. Puis on déballe et applique les électrodes sur la poitrine dans la position indiquée sur le schéma figurant sur l’emballage ou sur les électrodes. On connecte ces dernières au défibrillateur.

Suivre les indications. Lorsque le DAE l’indique, il faut arrêter les compressions thoraciques (voir ci-dessus), ne plus toucher la victime, et s’assurer que les personnes alentour fassent de même. Si le défibrillateur annonce que le choc est nécessaire : on demande aux personnes de s’écarter, on laisse le DAE déclencher le choc électrique. Puis, on reprend immédiatement les compressions thoraciques après la délivrance du choc.Dans l’analyse initiale, le défibrillateur peut annoncer que le choc n’est pas nécessaire, on reprend alors immédiatement les compressions thoraciques.

Accessoires. Dans le défibrillateur, plusieurs accessoires peuvent être joints à l’instar de ciseaux pour couper les vêtements et dénuder la poitrine ; des compresses pour sécher la peau ou d’un rasoir jetable afin de raser les poils s’ils sont particulièrement abondants, à l’endroit où doivent se coller les électrodes.

Où sont les DAE ? Il y aurait environ 500.000 défibrillateurs en France, installés dans les mairies, les gares, les entreprises, les pharmacies ou même dans la rue, à proximité d’installations sportives. Ces appareils sont parfois placés dans des armoires murales repérées par un logo facilement identifiable. Des applications permettent de les localiser.

Prévention et secours civique de niveau 1 (PSC1), dans le Puy-de-Dôme : Protection civile, 04.73.27.21.67, Le Cendre ; La Croix-Rouge 04.73.92.68.55 ; la Croix-Blanche, 04.73.61.70.50. Association nationale des premiers secours, www.anps.fr. Union départementale des sapeurs-pompiers, 04.73.98.80.54. Ordre de Malte, www.ordredemaltefrance.org. Et aussi sauveteur secouriste du travail (SST) dans le milieu professionnel.

Michèle Gardettemichele.gardette@centrefrance.com

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