À Vollore-Ville, l'auberge de Chossière s'apprête à accueillir les convives

À 54 et 58 ans, ils ont entièrement "construit", à deux, l’auberge dans la maison de famille d’Agnès, dont il ne restait que les murs et le toit. "Une vieille étable et une grange", sourit Agnès, qui ont repris vie après un an et demi de travaux. Un travail colossal pour déboucher sur un projet à deux. Originaire de Vollore-Montagne, Agnès aura été éleveuse durant 30 ans, puis auxiliaire ambulancière. Flavien lui, a fait 17 ans dans l’hôtellerie, gérant même un restaurant près de Tours, avant de basculer dans le bâtiment autant d’années en Livradois-Forez, près de sa maman.

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Et même si "Agnès est une très bonne cuisinière et qu’elle a toujours aimé ça" d’après son conjoint, "c’est une vraie reconversion pour moi", complète-t-elle. Flavien revenant lui, à ses premières amours. En cuisine et en salle, les deux compères se répartissent les tâches, et se complètent. Ce qui sort des fourneaux de l’auberge, c’est une cuisine française traditionnelle, "campagnarde".

Ce n’est pas de la gastronomie, mais c’est simple et beau, et on fait en sorte que ce soit bon.

Le tout préparé à partir de produits frais et issus à 80 % des environs (fromages, légumes, viande…), complété par des desserts maison. Le midi en semaine, le plat du jour est proposé, avant de passer à la carte le soir, qui restera sur les tables tout le week-end.

Pratique. Ouvert du mercredi midi au lundi soir pour la saison d’été. Même chose pour l’hiver, avec fermeture le lundi soir et le mercredi soir.