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Accusé d'avoir commandité une tentative d'assassinat contre Trump, l'Iran dénonce des accusations "malveillantes"

Accusé d'avoir commandité une tentative d'assassinat contre Trump, l'Iran dénonce des accusations

L'Iran s'est défendu mercredi 17 juillet des accusations des médias américains, qui ont révélé que la protection de Donald Trump a été renforcée face à la "menace" d'un plan iranien visant à tuer le candidat républicain, sans lien avec la tentative d'assassinat de samedi.

L'Iran a formellement rejeté mercredi 17 juillet les accusations "malveillantes" de médias américains selon lesquelles Téhéran aurait cherché à faire disparaître l'ancien président américain, Donald Trump. 

La chaîne CNN et d'autres médias ont rapporté mardi que les autorités américaines avaient reçu il y a quelques semaines des renseignements selon lesquels Téhéran fomentait un complot contre l'ancien président, poussant le Secret Service, chargé de la protection des personnalités politiques américaines, à relever son niveau de protection autour de Donald Trump.

Vengeance suite à la mort de Soleimani

Le Conseil national de sécurité des Etats-Unis a déclaré qu'il "suivait depuis des années les menaces iraniennes contre d'anciens responsables de l'administration Trump", après les menaces de vengeance de Téhéran à la suite de l'élimination en 2020 de Qassem Soleimani, commandant des Gardiens de la révolution, l'armée idéologique de la République islamique. Il avait été tué par une attaque de drone américaine à Bagdad, en Irak, lorsque Donald Trump était président.

La mission de l'Iran auprès des Nations unies a jugé ces accusations "infondées" et "malveillantes". Mercredi, le porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, Nasser Kanani, a déclaré que la République islamique "rejetait fermement toute implication dans la récente attaque armée contre Trump".  Il a ajouté que l'Iran restait "déterminé à poursuivre Trump pour son rôle direct dans l'assassinat du général Qasem Soleimani".

Soleimani était à la tête de la Force Qods, la branche des opérations extérieures de l'Iran et l'unité d'élite des Gardiens de la révolution, qui supervisait les opérations militaires iraniennes au Moyen-Orient. Donald Trump avait ordonné son élimination.

Avec AFP

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