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Geoffrey Malaterre (CA Brive), de l'école de rugby de Naves Seilhac Lagraulière jusqu'à une finale de Coupe du monde U20

Geoffrey Malaterre (CA Brive), de l'école de rugby de Naves Seilhac Lagraulière jusqu'à une finale de Coupe du monde U20

Ce vendredi, à 19 heures, l’équipe de France U20 disputera la finale de la Coupe du monde face à l’Angleterre, en Afrique du Sud. Une équipe de France à l’accent corrézien puisque quatre joueurs du CAB devraient être alignés. Et parmi eux, le 3e ligne Geoffrey Malaterre parmi les révélations de la compétition.

Une ascension fulgurante. Voilà ce qu’est en train de vivre le Corrézien Geoffrey Malaterre. Fulgurante car ce vendredi soir, 19 heures, le 3e ligne disputera la finale de la Coupe du monde U20 pratiquement un an jour pour jour après avoir été champion d’Europe de rugby à… 7 avec l’équipe de France U18.

« C’est vrai que ça se passe bien pour moi ces derniers mois. Disons que je suis bien revenu après ma blessure en début d’année », confie le principal intéressé qui avait subi une quadruple fracture du plancher orbital avec les Espoirs du CAB face à La Rochelle, en ouverture de la saison dernière. Bilan de l’opération?? Trois mois d’arrêt. Et finalement un de plus après avoir contracté un virus.

Éloigné des terrains quatre mois en début de saison

Mais à force de travail et d’abnégation, le féroce combattant, au caractère bien trempé, s’est refait sa place dans l’équipe briviste juste à temps pour être appelé avec les Bleus pour le Tournoi des VI Nations U20 entre février et mars.

« J’avais eu la chance de disputer les deux dernières rencontres du Tournoi, contre le pays de Galles et l’Angleterre. C’était ma première expérience avec les gars », raconte cet amoureux du ballon qui jouait à ses débuts à l'école de rugby de Naves Seilhac Lagraulière au poste de centre, comme l’est d’ailleurs son frère Thibault, encore à NSL.

Arrivé au CAB en 2019, à 14 ans, Geoffrey Malaterre (1,84 m pour 93 kg) n’est donc désormais plus qu’à 80 minutes d’un bonheur ultime, lui qui avait débuté la compétition par un doublé contre l’Espagne.

« Je me rends compte qu’on va jouer une finale de championnat du monde. J’ai conscience de l’événement et les premières questions commencent d’ailleurs à arriver. C’est naturel, je pense. Le tout est de ne pas surjouer et avoir trop de pression », poursuit le Briviste qui peut compter sur le soutien et l’expérience de ses trois autres compères du CAB, déjà champions du monde l’an dernier : Léo Carbonneau, Mathis Ferté et Maxence Biasotto.

« C’est génial et en même temps fou de vivre un tel moment avec ses potes, à l’autre bout du monde. Avoir une chance de remporter un titre avec ses amis, c’est vraiment spécial », glisse Malaterre dont le compagnon de chambre n’est autre que « Bias’ ». Comprenez Maxence Biasotto.

« C’est un peu comme si on était à la maison, à Brive. Disons qu’on n’est pas dépaysé et cela peut être un plus avant d’aborder la finale. » Une finale face à l’Angleterre qui va forcément avoir une saveur spéciale.

Une finale spéciale face à l'Angleterre

« Ah ben, on n’a pas oublié qu’on a perdu le Tournoi face à eux, c’est certain (menée 21-12 à la mi-temps, l’Angleterre l’avait finalement emporté 31 à 45, nldr). Disons que dans la motivation, le match va être facile à préparer », poursuit Geoffrey Malaterre qui sait aussi que sa famille sera devant son écran, à pousser très fort derrière lui.

« C’était trop compliqué pour eux de venir en Afrique du Sud mais on s’appelait après chaque rencontre. Ma mère me mettait aussi un message le lendemain des matches pour savoir si je n’étais pas trop cassé (rires). » Une victoire ce vendredi soir faciliterait grandement la récupération avant de retrouver le CAB dans quelques semaines.

Benjamin Pommierbenjamin.pommier@centrefrance.com

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