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L’Algérie poursuit son partenariat «gagnant-gagnant» avec le groupe malaisien Lion

Preview Le groupe malaisien Lion a annoncé vouloir investir en Algérie dans la production de l’aluminium et la sidérurgie, en plus d’autres secteurs tels que les énergies renouvelables et le tourisme. Déjà engagé dans d’autres investissements depuis 2023, le géant asiatique s’est dit rassuré par le climat des affaires dans ce pays nord-africain.

Une délégation du groupe malaisien Lion, conduite par son PDG, Tan Sri Datuk Seri Utama William Chang, a été reçue le 10 juillet par le ministre algérien des Finances, Laaziz Faid, pour «discuter de nouvelles opportunités d’investissement» en Algérie.

Une «démarche gagnant-gagnant». Voilà comment les deux parties, citées par un communiqué du ministère algérien publié à l’issue de la rencontre, ont qualifié leur partenariat, notamment dans le domaine de l’exploitation et de la production de l’aluminium ainsi que de la sidérurgie.

Leurs discussions avaient porté essentiellement sur les projets industriels «porteurs de croissance et de développement économique» que le groupe malaisien envisageait de lancer «prochainement» en Algérie dans ces deux secteurs, mais aussi sur les perspectives de coopération dans les énergies renouvelables et dans le tourisme, avait relaté le communiqué.

En se disant «rassurée» par le climat d’affaires et les bonnes conditions d’investissement offertes par l’Algérie, la délégation malaisienne a convenu avec le premier argentier du pays d’œuvrer de concert afin de «garantir la réussite de ce partenariat stratégique». Un deal qui intéresse l'Algérie, un pays de plus en plus ouvert ces dernières années aux investissements asiatiques.

6 milliards de dollars déjà investis en 2023

En août 2023, l’Algérie avait déjà entamé les procédures de réalisation de «projets industriels structurels importants» avec le groupe Lion. L'Agence algérienne de promotion de l'investissement (AAPI), citée à l’époque par l’agence de presse algérienne APS, avait annoncé le lancement d’un mégaprojet d'exploitation de ressources minières, comme l'aluminium et les minerais de fer, avec le géant asiatique.

Ce projet, précisait l’AAPI, permettrait de générer près de 10 000 emplois, pour un coût global de 6 milliards de dollars.

Dans le détail, la première phase concernait le transfert de l'unité de production de la fonte de briquetage à chaud avec une capacité de 1,7 million de tonnes par an de la Malaisie vers l'Algérie, en plus de la réalisation d'une nouvelle usine de paillettes avec une capacité de 4 millions de tonnes par an.

La deuxième phase portait sur la concrétisation du projet de production de l'alliage d'aluminium et la réalisation d'une centrale électrique de haute capacité, et ce, pour garantir l'autoproduction énergétique.

Fondé dans les années 1930, le groupe malaisien est actuellement actif en Malaisie mais aussi en Chine, à Singapour, à Hong Kong, au Cambodge et au Laos essentiellement dans les secteurs des mines, de la sidérurgie, du développement immobilier, de l'agriculture, des services et de la vente au détail.

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