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Frappe de drone à Tel-Aviv : les Houthis revendiquent l’attaque

Frappe de drone à Tel-Aviv : les Houthis revendiquent l’attaque

Les rebelles houthistes du Yémen, un mouvement soutenu par l’Iran, ont revendiqué ce vendredi 19 juillet une attaque de drone qui a provoqué une explosion ayant fait un mort, tôt ce matin dans le centre de Tel-Aviv, en Israël. "La force aérienne des drones au sein des forces armées yéménites […] a mené une opération militaire qualitative, en ciblant l’un des objectifs importants dans la zone occupée de Jaffa, connue en Israël sous le nom de Tel-Aviv", a indiqué leur porte-parole militaire, Yahya Saree, dans un communiqué. Cette attaque survient après plus de neuf mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas dans la bande de Gaza.

Les infos à retenir

⇒ Israël avance une "erreur humaine", après une frappe de drone à Tel-Aviv

⇒ Le virus de la polio détecté dans les eaux usées de Gaza

⇒ Benyamin Netanyahou bloque la création d’un hôpital en Israël pour les enfants de Gaza

Une "erreur humaine" a empêché l’interception du drone

L’attaque aérienne est survenue ce vendredi matin à 3 h 12, lorsqu’un drone s’est abattu sur "un immeuble d’habitation près du consulat américain de Tel-Aviv", a expliqué un responsable militaire israélien lors d’un point de situation auprès de la presse. Il s’agissait d’un "très grand drone qui peut parcourir de grandes distances", a assuré ce responsable, qui n’écarte à ce stade aucune hypothèse sur son origine, après que les rebelles yéménites houthistes ont revendiqué l’attaque dans la matinée.

Le drone avait été détecté par l’armée israélienne mais "une erreur humaine" a fait que les "systèmes d’interception et de défense n’ont pas été activés", a-t-il ajouté. "Aucune alarme n’a sonné. Cela fait partie de ce sur quoi on enquête. Aucune alarme n’a sonné à Tel-Aviv parce que ce n’était pas activé", a complété le responsable militaire.

Raids israéliens au Liban : cinq morts dont un commandant du Hezbollah

Des frappes israéliennes au Liban ont tué jeudi au moins cinq personnes, dont un commandant du Hezbollah libanais, selon une source proche du mouvement chiite et une source de sécurité. "Au moins trois personnes ont été tuées et plusieurs blessées dans une frappe israélienne sur une habitation près de Jmaijmeh", dans le sud du Liban, a déclaré à l’AFP une source de sécurité libanaise, sans préciser s’il s’agissait de civils ou de combattants.

Le Hezbollah a annoncé que deux de ses membres figuraient parmi les morts, dont Ali Jaafar Maatouq. Une source proche du mouvement islamiste l’a présenté comme "un commandant de la force Al Radwan", unité d’élite du Hezbollah. Une information confirmée par l’armée israélienne, qui a ajouté avoir tué "un autre commandant responsable des opérations de la force Al Radwan" à Majdal Selm, près de Jmaijmeh. Son décès n’a toutefois pas été confirmé dans l’immédiat par des sources libanaises.

Le virus de la polio détecté dans les eaux usées de Gaza

La présence du virus responsable de la polio a été détectée dans plusieurs échantillons d’eaux usées de la bande de Gaza, a annoncé jeudi le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, dénonçant une "catastrophe sanitaire". "Les résultats de tests, effectués sur des échantillons d’eaux usées en coordination avec l’Unicef [ont] montré la présence du virus de la polio", écrit ainsi le ministère dans un communiqué.

Cette détection "dans les eaux usées qui s’écoulent entre les tentes des déplacés […] laisse présager un véritable désastre sanitaire et expose des milliers d’habitants au risque de contracter" cette maladie, ajoute le ministère, qui appelle à "l’arrêt immédiat de l’agression israélienne". De son côté, le ministère de la Santé israélien a indiqué dans un communiqué que la présence d’un virus de la polio "de type 2 a été relevée dans des échantillons d’eaux usées de la région de Gaza". Il s’agit, selon le site Internet de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), d’une souche considérée comme ayant été éradiquée en 1999.

Netanyahou bloque la création en Israël d’un hôpital pour les enfants de Gaza

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a annulé un ordre de son ministre de la Défense de bâtir un hôpital de campagne en Israël pour soigner des enfants palestiniens de Gaza, a annoncé jeudi son bureau.

Le ministre de la Défense, Yoav Gallant, avait annoncé la veille dans un communiqué qu’il avait donné ordre de monter un hôpital "temporaire" en Israël pour soigner les enfants de Gaza, dont les pathologies ne peuvent être prises en charge dans le territoire palestinien dévasté par la guerre et où le système de santé est exsangue. "Le Premier ministre a annulé l’ordre et, pour des raisons politiques, bloqué une solution humanitaire", a déclaré un responsable israélien à l’AFP, sous couvert de l’anonymat.

La CIJ rend aujourd’hui son avis sur l’occupation israélienne

La Cour internationale de justice (CIJ), plus haute juridiction de l'ONU, rend ce vendredi à 15 heures un avis sur les conséquences légales de l’occupation par Israël de territoires palestiniens depuis 1967. Une affaire sans précédent dans laquelle une cinquantaine d’Etats ont témoigné.

Le 31 décembre 2022, l’Assemblée générale des Nations unies avait adopté une résolution demandant à la CIJ un "avis consultatif" non contraignant sur les "conséquences juridiques découlant des politiques et pratiques d’Israël dans le territoire palestinien occupé, y compris Jérusalem Est". Tout avis rendu par la CIJ, qui siège à La Haye, ne serait pas contraignant, mais il pourrait accroître la pression juridique internationale croissante sur Israël au regard de la guerre à Gaza.

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