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Tadej Pogacar : « Aujourd’hui, c’est la meilleure version de moi-même »

Tadej Pogacar : « Aujourd’hui, c’est la meilleure version de moi-même »

Dans une récente interview accordée à L’Équipe, Tadej Pogacar a évoqué son énorme montée en puissance.

Qu’est-ce qui a changé entre le Tadej Pogacar des deux dernières années et celui de cette année ?

« D’abord, je pense que mes deux dernières saisons ont été bonnes. C’est seulement dans le Tour de France que tout ne s’est pas passé comme je voulais puisque j’ai terminé deux fois deuxième. En 2022, j’ai commis une erreur en voulant suivre Primoz Roglic et Jonas Vingegaard dans l’étape du Galibier. J’ai eu une seule mauvaise journée cette année-là et ça m’a coûté la victoire dans le Tour. L’année passée, la principale raison de ma défaite dans le Tour est ma chute dans Liège-Bastogne-Liège. Je n’ai recommencé à rouler après ça que le 25 ou le 26 mai, et encore tranquillement sur la route. Je me souviens que j’avais même couru la première semaine du Tour avec un bandage à la main. Je ne voulais pas casser à nouveau mon poignet.

La réalité, c’est que je n’étais prêt ni physiquement ni mentalement. C’est seulement quand j’ai terminé troisième des Championnats du monde que je me suis retrouvé. J’ai bien fini la saison en gagnant le Tour de Lombardie, et ensuite j’ai corrigé des choses par rapport aux années précédentes. Je n’ai pas recommencé l’entraînement en novembre avec des longues sorties à vélo, j’ai plutôt couru à pied, fait de la physio, etc. Évidemment, je n’étais pas en super condition lors du camp l’entraînement de décembre avec l’équipe, mon pic de forme est venu plus tard, à l’approche du Giro qui a été une super préparation pour le Tour de France. Tout s’est vraiment déroulé sans anicroches entre le dernier Tour de Lombardie et le Tour de France. Je n’ai connu ni mauvaise journée ni malchance. »

Vous estimez-vous aujourd’hui plus fort que vous ne l’avez jamais été ?

« Oui, sans doute. Je suis plus expérimenté, ce qui fait que je ne commets plus beaucoup d’erreurs. Parfois, quand on est anxieux en course, on se trompe de stratégie, mais là, cette année, je n’ai jamais vraiment ressenti de stress sur le vélo. Depuis l’étape du Galibier (la 4e), j’ai la situation sous contrôle. Cette étape-là m’a donné beaucoup de confiance, je cours désormais sans pression. On verra plus tard quels auront été mes chiffres de puissance dans ce Tour, mais j’ai le sentiment de donner aujourd’hui la meilleure version de moi-même. »

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