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Les travaux de renouvellement de la ligne sncf de l'Aubrac vont bon train

Les travaux de renouvellement de la ligne sncf de l'Aubrac vont bon train

Complètement fermée à la circulation depuis le 4 mars, la voie ferrée entre Neussargues et Loubaresse est entièrement remise à neuf. Un pari sur l’avenir de la ligne aubrac.

Lancé en fin d’année, le chantier de modernisation de la ligne de l’Aubrac est aussi colossal qu’exceptionnel. Tant par son financement que par la nature même de ses travaux. 55 kilomètres de rails, 40.000 tonnes de ballast, 46.000 traverses et deux aiguillages sont entièrement remplacés tandis que 8 passages à niveau et 4 ouvrages d’art sont complètement refaits. C’est ce qu’ont pu constater dernièrement Laurent Buchaillat, préfet du Cantal, et les élus du territoire, lors d’une visite de chantier organisée par SNCF Réseau, sous la houlette de Nicolas Majcherczyk, responsable de la maîtrise d’ouvrage, et Franck Bataille, le directeur général du groupe Unifer, en charge du chantier.

Le chantier de 43 M€ est exclusivement financé par l’État. Les études préalables, 3 M€, ont, elles, été payées par les régions Auvergne Rhône-Alpes et Occitanie et l’État à hauteur de 1 M€ chacun.

Spécialisée dans les travaux ferroviaires, la société des Bouches-du-Rhône a cependant fait appel à de nombreuses autres entreprises pour mener à bien les travaux, dont notamment l’entreprise locale Roger Martin, dont son responsable, Pascal Loubeyre se disait « fier » d’avoir obtenu le marché.  « C’est difficile de travailler pour la SNCF car il y a beaucoup d’exigences, avouait-il, mais c’est intéressant ».La dégarnisseuse enlève le ballast sous la voie et le crible au fur et à mesure. Une partie, 30% environ, sera réutilisée in situ.Et parmi les contraintes majeures qu’impose un tel chantier, la sécurité y figure en première ligne. C’est donc vêtus de combinaisons orange, de chaussures de sécurité et de casques que les visiteurs d’un jour ont eu accès à l’ancienne gare d’Andelat, où les agents sont actuellement mobilisés pour « dégarnir le ballast de la voie à l’aide d’une dégarnisseuse », détaillait Franck Bataille.

En finançant ce « chantier d’ampleur pour le territoire, qui permet que l’histoire continue », le préfet du Cantal insistait sur la volonté de l’État de miser sur l’avenir et rappelait l’intérêt de cette ligne pour ArcelorMittal. « Il aurait été anachronique que le fret de l’entreprise revienne sur la route ». 

Isabelle Barnérias 

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