Les dégâts du passage de l'orage à Riom en images

Flèche de la tour de l'Horloge pliée, quatre unités de gendarmerie engagées dans l'agglomération riomoise (Puy-de-Dôme)... Le violent orage qui a soufflé ce samedi 20 juillet dans l'après-midi aura occasionné de nombreux dégâts.

Il n'aura pas duré longtemps, mais aura occasionné de nombreux dégâts à Riom et dans son agglomération (Puy-de-Dôme). En témoigne les images prises à la suite de l'orage dévastateur survenu ce samedi 20 juillet aux alentours de 16 h 30.

La flèche a été décrochée par une équipe de grimpe 

Symbole de la ville, la flèche de la tour de l'Horloge a cédé face aux fortes rafales de vent et s'est retrouvée pliée. Sur place, le commandant des opérations, Christophe Vieira, indiquait que la flèche paratonnerre de 150 kilos ne pouvait être décrochée, par manque de moyens des équipes sur place. "Médiaco Levage va devoir intervenir pour la retirer le plus tôt possible. En attendant, l'accès piéton à la rue de l'Horloge est interdit."

Il était aussi question de reloger les habitants des immeubles 7 et 9, ce qui a pu être évité grâce à l'intervention de l'équipe de grimpe de Clermont-Ferrand aux alentours de 20 h 20. Avec l'aide de Mediaco Levage, le grimpeur a réussi à dessouder la flèche dans son entiéreté et la redescendre, une opération spectaculaire et réussie.

La gendarmerie en intervention dans l'agglomération

Un peu partout en ville, de nombreux arbres déracinés sont dénombrés sur les routes, mais aussi dans les parcs, ou encore la voie ferrée, provoquant des opérations de bucheronnage et ainsi le blocage de certains trains.

Le capitaine Serge Meyssonnier de la brigade de gendarmerie de Riom, a envoyé quatre unités de patrouille respectivement à Pessat-Villeneuve, Chamberon-sur-Morge - ici, pour la présence d'arbres sur la voie ferrée -, Ennezat et enfin Teilhède. "Ce sont surtout des obstacles de route, des arbres ayant chuté, que nous avons dénombrés, heureusement aucun événement grave n'est à déplorer."

Texte Chloé GoigouxPhotos Jean-Baptiste Ledys et Chloé Goigoux