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Avec 26.000 festivaliers, le World Festival Ambert peut-il faire encore mieux ? L'heure est au bilan

Avec 26.000 festivaliers, le World Festival Ambert peut-il faire encore mieux ? L'heure est au bilan

Ils semblent inarrêtables. Chaque année ils pensent avoir atteint un sommet, et chaque année, ils franchissent un palier supplémentaire. À quelques heures de fermer les portes de son événement, le directeur Benoît Pascal, directeur du World Festival Ambert (Puy-de-Dôme) faisait un bilan évidemment positif.

"Tous les ans je dis qu’on ne pourra pas aller plus loin en termes de fréquentation, et pourtant cette année, on a encore battu un record. Mais cette fois c’est sûr, ça en restera là." 26.000 tickets ont été vendus pour la 36e édition du World Festival Ambert, soit 6.000 de plus que l’édition précédente. Alors même si ça en reste là, l’honneur est plus que sauf pour un festival, qui, il y a quelques années, réunissait 200 personnes par soir pour les danses folkloriques.

Une alchimie inexplicable

Et ce qui ne gâche rien, c’est que l’événement ambertois a su grandir encore et encore au fil du temps, sans jamais se renier. Car les danses folkloriques, son ADN, sont toujours là, mélangées à des artistes internationaux de rap, de rock ou de pop. "Je ne sais pas comment se fait l’alchimie, confiait, encore sur son nuage, Benoît Pascal. On fait les choses avec tellement d’envie et de passion que ça se ressent je crois."

En accueillant les frères toulousains Big Flo & Oli, c’est une sorte de rêve qui se réalise pour le directeur.

Il y a 5 ou 6 ans en arrière, j’avais regardé, c’était intouchable au niveau logistique et tarif. Et là, on l’a fait. C’est monstrueux. Cette édition, c’est la plus belle qu’on ait réussie. Nous avons eu trois jours exceptionnels.

Difficile alors d’envisager faire encore mieux pour 2025. "Je le dis chaque année et pourtant…", s’amuse Benoît Pascal qui confie être déjà aux affaires pour la future programmation. "On a fait les premières offres pendant le montage. On ne va jamais rien s’interdire, notre seule limite, ce sera celle du terrain", assure le chef d’orchestre d’un événement qui vit aussi et surtout grâce à un investissement sans faille des bénévoles. "Ça dépendra aussi d’eux, de ce qu’ils veulent faire. Une chose est sûre, on restera toujours un festival à taille humaine." Cet engagement, dès le virage pris vers les musiques actuelles il y a six ans, il était clair. Et il a toujours été tenu.

Sarah Douvizy

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