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La galerie Berthéas, reconnue dans le milieu de l’art international, est aussi implantée à Vichy

La galerie Berthéas a ouvert ses portes en 2000, à Vichy, à la place de l’ancien magasin Barclay. L’histoire de cette entreprise familiale a débuté en 1989 à Saint-Étienne, dans la Loire sur 2.000 m² d’exposition. Un autre site, parisien celui-là, déménagera de la rue de Turenne et ouvrira ensuite à l’angle de la place des Vosges.

Aujourd’hui, dans la famille Berthéas, l’activité est au summum. "En passant devant la vitrine, l’activité peut paraître modeste alors que nous travaillons beaucoup, mentionne Yann Berthéas. 2023 a été une des plus grosses années en volume d’affaires depuis 40 ans et 2024 se présente bien. Notre marché concerne la peinture moderne d’après-guerre, avec une dimension historique, ultra-qualitatif et très raisonnable en prix".

Le triptyque d’acheteurs se compose d’amateurs, notamment des personnes entre 40 et 50 ans pour la plupart qui achètent pour placer leur argent et pour l’amour de la peinture et de la sculpture. "Nous les encourageons à accéder aux œuvres et proposons des paiements en plusieurs fois, souligne Yann Berthéas. Puis il y a les collectionneurs, et enfin les investisseurs avec des leasing d’entreprises, de restaurateurs pour une défiscalisation intéressante. Nous accédons à tous les milieux. À Vichy, 50 % des clients sont des Parisiens. Les clients anglais et d’Europe du nord aiment l’École de Paris".

On revient aux fondamentaux, à l’art et l’or...

"Aujourd’hui, et cela est sociétal, les gens ont besoin d’être rassurés, alors acheter une œuvre est un moyen de se réconforter, note-t-il. On revient aux fondamentaux, à l’art et l’or. Les gens sont demandeurs et à l’écoute."

Par contre, Yann Berthéas constate que le marché du Street art, des mauvais artistes "un peu bidon" est en déclin. Dans le système actuel, les importantes galeries ont des fonds d’investissement, des fonds de pensions qui verrouillent les gérants. "Notre entreprise familiale est indépendante, libre de travailler avec des familles d’artistes comme André Derain, Léon Zack, Claude Vénard (1913-1999), Jean Miotte ou Ben. Il y a un besoin de reconnaissance du marché. Les musées, les institutions sont demandeurs de l’École de Paris, aux artistes moins connus. Notre leitmotiv : faire redécouvrir ces œuvres."

Dix salariés

Il confie : "Mes parents et moi-même, nous sommes des marchands d’art respectueux, honnêtes, répondants aux demandes des clients, dans un climat de confiance." L’entreprise est reconnue dans le milieu de l’Art international.

Pour revenir à l’aspect travail de notre entreprise, dix salariés s’activent afin d’assurer la manipulation, les expéditions, les livraisons, la partie logistique.

Le marchand d’arts a également une conciergerie qui peut stocker les œuvres de ses clients d’un an à dix années. Yann Berthéas recherche actuellement un excellent collaborateur, "une personnalité" parlant anglais, passionné, qui sera formé à l’image de l’entreprise.

Leurs projets sont nombreux. À Paris et dans la cité thermale, avec par exemple l’ouverture d’une autre galerie au Fer à cheval, ce qui a demandé dix-huit mois de travaux. "Un écrin dans ce lieu magnifique, avec de très belles pièces", dit-il.

Tous les ans, la famille Berthéas participe aux foires d’Art contemporain nationales et internationales dont le Modern art fair. Des rétrospectives et des expositions sont organisées et notamment celle de l’École de Nice prévue à Saint-Étienne, avec des artistes comme César et Claude Gily.

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