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Le festival de la soupe a attiré un monde fou à Saint-Julien-Chapteuil

Le festival de la soupe a attiré un monde fou à Saint-Julien-Chapteuil

Il y avait foule dans la cour de l’école Les Copains, vendredi et samedi, à l’occasion du festival de la soupe.

A Saint-Julien-Chapteuil, l’évènement est maintenant devenu une tradition phare de l’été. Cette année encore, près de 1.400 personnes sur les deux soirées sont venues déguster les soupes. Un peu moins que les éditions précédentes toutefois, conséquence de la date avancée en raison des Jeux olympiques et d’autres fêtes dans le secteur.ORIENTATION. - Sur un totem, en patois local, la direction des différentes soupes étaient indiquées.Depuis des mois, les 80 bénévoles s’activaient pour mettre au point la manifestation. Et plus encore la dernière semaine avec la décoration et l’éclairage, le montage des barnums, des chalets en bois, le parquet de danse, la répartition des tables, des bancs et des chaises, le balisage spécifique de l’accès et des parkings, l’approvisionnement alimentaire, sans oublier la sécurité autour et dans la cour de l’école.DETENTE. - Après la dégustation des soupes, certains ont rejoint la piste de danse.À partir de 18 h 30, les premiers amateurs de potages étaient déjà sur place, soit une heure avant l’ouverture. Samedi, pendant l’attente, ils ont profité de l’exposition de voitures anciennes, les collectionneurs étant venus à la dégustation. Dès l’accueil franchi, les festivaliers avaient droit à l’apéritif offert par les Compagnons, avant de se diriger vers la chaîne de distribution des plateaux-repas comprenant charcuterie, fromage et tarte aux pommes.CHOIX. - A chaque chalets, des Compagnons proposaient une ou plusieurs soupes Après un peu de patience, chacun pouvait se diriger vers les différents chalets pour choisir une soupe ou plusieurs, à volonté (9 le vendredi, 6 le samedi). Des Compagnons costumés à l’ancienne distribuaient les soupes d’antan, préparées par les habitants des hameaux, des quartiers ou par les restaurateurs, toutes nommées dans le patois local : la bouïne, la tchoudière (la chaudière), l’escouïre (le battage), l’estaou (la ferme)…ORGANISATION. - Des Compagnons étaient costumés à l'ancienne à la sortie de la chaîne de distribution des plats repas.Certains ont poursuivi la soirée en musique avec quelques pas de danse rythmés par Midnight musique. Cet évènement était aussi une action de solidarité pour les participants. Le tarif de 15 € par repas comprenait 1 € reversé à la lutte contre le cancer.

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