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Interfolk : la Macédoine du Nord a conquis cette petite commune de Haute-Loire

Interfolk : la Macédoine du Nord a conquis cette petite commune de Haute-Loire

Pour les 60 ans d‘Interfolk, l’ensemble de Macédoine du Nord est revenu en Haute-Loire mardi 16 juillet, à Araules, une des communes de Haute-Loire où le festival a ses habitudes. À cette occasion, le public a découvert une culture dépaysante.

Ils ont voulu voir les coutumes et les traditions d’un pays méconnu et ils n’ont pas été déçus. Dans une ambiance conviviale, le public d’Araules en a pris plein la vue.

Des chorégraphies largement applaudies

« C’est un magnifique pays que l’on ne connaissait pas, mais très dynamique », confie une spectatrice à la fin du spectacle. Et choisir un moment particulier du spectacle de la Macédoine du Nord, est mission impossible pour les spectateurs qui « ont tout aimé. » Odile, habitante d’Araules, vient « chaque année pour voir les concerts d’Interfolk et découvrir de nouvelles cultures. J’ai beaucoup apprécié les danses où femmes et hommes se mélangent. » Et que dire de la musique ? « C’est bien amené », atteste Sébastien, un Lyonnais qui participe pour la première fois au festival. Pour d’autres, c’est aussi une manière de passer un moment en famille. « L’année dernière, on était à Retournac et notre fille ne voulait pas partir », se remémore Ophélie, habitante du Pertuis.Si Interfolk est présente en Haute-Loire depuis 60 ans, ce n’est pas un hasard.

« Notre force, c’est d’amener les cultures aux personnes qui ne peuvent pas y avoir accès ».

« On a l’avantage d’être bien ancré dans le paysage culturel de la région. Du coup, tout le monde sait qui on est. Notre réputation vient des festivaliers qui recommandent à leur entourage de venir nous voir. » Forcément, l’édile du village de 600 habitants, Nadine Dufour est ravi de participer à ce succès. « Cela fait de nombreuses années qu’on reçoit les groupes d‘Interfolk. À chaque fois, les habitants sortent enchantés de la performance qu’ils ont vue ». L’autre argument qu’apporte ce festival est « son ouverture d’esprit. Les concerts folkloriques ne sont pas dépassés, assure Pavlina Mourgues. Au contraire, il est plus accessible de par notre tendance à s’adapter à la culture “mainstream” (mavissement populaire) ». Philippe Berger, membre également d’Interfolk, complète : « Notre slogan, c’est tradition et modernité. On n’oublie pas ses racines et on fait preuve d’ouverture à l’autre. D’ailleurs, les artistes sont très friands de ce lien de proximité avec le public. »Ce samedi, à 21 heures, l’ensemble de la Macédoine du Nord sera présent au Puy-en-Velay à la Tour Pannessac pour le traditionnel défilé. 

 

Alex Jehanno

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