"Ce n'est pas possible" : André Chassaigne réagit à l'évocation de sa candidature au poste de Premier ministre
Alors que son nom a été évoqué pour briguer le poste de Premier ministre, le député de la 5e circonscription du Puy-de-Dôme du Nouveau Front populaire, André Chassaigne, balaye d'un revers de la main cette hypothèse.
Il a appris la nouvelle comme tout le monde, via les médias. André Chassaigne, député de la 5e circonscription du Puy-de-Dôme du Nouveau Front populaire (NFP), serait pressenti, aux côtés de Benoît Hamon et Cécile Duflot, pour le poste de Premier ministre au sein du Nouveau Front populaire. Mais dans les faits, il n'en est rien.
Je viens de découvrir cela, mais je n'ai pas été sollicité, et surtout, je n'ai rien demandé.
Après une fin de semaine dernière mouvementée, où le communiste a tenté de décrocher la place de président de l'Assemblée nationale pour le compte du NFP, entamer une nouvelle course vers Matignon n'est pas à l'ordre du jour. "Ce n'est pas possible, répète l'élu puydômois. Devenir Premier ministre n'est pas une ambition que j'ai. Et je pense qu'il faut avoir des ambitions en fonction de ses qualités. Et je n'ai pas celles pour devenir Premier ministre", assume-t-il.
Un travail de terrain prioritaireSi gérer l'Assemblée nationale était envisageable, "avec tous les inconvénients que cela comporte", devenir Premier ministre ne l'est pas. "J'ai pour habitude de dire que pour vivre heureux il faut vivre caché. Ce que je préfère, c'est être sur le terrain, pas faire de la politique", lance celui qui est aussi président du groupe de la Gauche Démocrate et Républicaine.
Pour preuve, depuis sa réélection, André Chassaigne n'a pas eu l'occasion de recevoir les habitants de sa circonscription. Alors en ce lundi 22 juillet, il est à sa permanence parlementaire, pour évoquer les problèmes qu'ils peuvent rencontrer.
Quelques heures après, il prendra la direction de Paris, pour gérer la partie logistique de ceux qu'il représente au sein de l'Assemblée nationale.
Sarah Douvizy