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Quels souvenirs ramener après un séjour en Creuse ?

Quels souvenirs ramener après un séjour en Creuse ?

Cartes postales, peluches, produits de bouche, magnet à coller sur le frigo : chaque été, les souvenirs s’arrachent dans les boutiques de Creuse. Florilège.

Dans l’achat de souvenirs,  il y a deux écoles. Les touristes aguerris qui n’ont aucun doute sur le souvenir qu’ils ramèneront, et ceux qui se laissent davantage porter par le hasard. Et puis, il est vrai que d’autres viennent pour toute autre chose, et repartent avec un souvenir. « On a aménagé notre boutique pour que les gens cheminent à l’intérieur », brosse Thierry Pénicaud, le directeur de l’office de tourisme du Grand Guéret. Trois écoles, donc, en fait. « On a déjà le magnet de Guéret », confessent Cécile et Aurélien, venus d’une ville à côté de Caen, dans le Calvados.

« Les gens se tournent souvent vers ce qui se mange »

Ils savent déjà ce qu’ils vont ramener de leur séjour en Creuse : « du Creusois, évidemment ! » affirment-ils de concert. « Et du fromage, aussi. Et des bières du coin. On va en ramener pour nous et des collègues au bureau. Quand on se balade, on essaye de goûter local », racontent-ils, au milieu d’une partie de Tèrra Aventura. Le local plaît. Et les touristes, de passage dans le coin, ont l’embarras du choix dans les boutiques de la ville. 

Les produits de bouche font consensus. « Les bières, ça fonctionne pas mal. Le miel, aussi, ça se vend bien. On a des pots de confitures qui partent aussi », commence à lister Thierry Pénicaud, le directeur de l’office de tourisme du Grand Guéret, qui dispose d’une boutique de produits locaux, à son adresse du centre-ville de Guéret. « Quand les gens veulent ramener un souvenir, ils se tournent souvent vers ce qui se mange », note-t-il. Et ce qui se boit, visiblement. Avec modération, toujours. Croisé à l’intérieur de la boutique, bouteille de vin rouge à la main, se dirigeant tout droit vers la caisse, Nicolas confesse acheter des spécialités locales : « des choses pour prolonger les vacances ». Une bouteille de vin donc, pour cette fois, lui qui habite en Côte d’Or, du côté de Nuits-Saint-Georges. « Chez moi, on ne trouve pas des bouteilles comme ça, et encore moins à ce prix-là », estime-t-il, au moment de la payer.

 

« L’idée c’est de présenter les créations des producteurs et des artisants pour qu’ils se fassent connaître, et s’il y a des ventes, c’est encore mieux », souligne Thierry Pénicaud. Et d’ajouter : « Parmi nos missions, il y a la promotion du territoire. Et la vente de produits locaux entrent là-dedans. On joue pleinement notre rôle de porte d’entrée », se félicite le directeur de l’office de tourisme. Reste plus qu’à trouver quoi écrire sur la carte postale achetée quelques heures auparavant.

 

 

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