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Christine Pirès Beaune, députée du Puy-de-Dôme, "fière" d'être élue questeure de l'Assemblée nationale

Christine Pirès Beaune, députée du Puy-de-Dôme,

Christine Pirès Beaune, députée de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme, revient sur ce début de mandature agité qui l’a vue devenir première questeure de l’Assemblée nationale.

Élue depuis 2012, Christine Pirès Beaune, députée de la deuxième circonscription du Puy-de-Dôme, bénéficie d’une certaine expérience. Ce qui lui permet de classer la semaine dernière, celle de l'installation de la nouvelle Assemblée nationale, au rang des périodes aussi inédites qu’agitées.

Une rentrée parlementaire entre agitation et brouillard

« Le président de la République a dissous pour clarifier. Les législatives n’ont rien clarifié du tout et les dernières élections au sein de l’Assemblée nationale viennent de remettre une couche de brouillard, avec Yaël Braun-Pivet qui devient la première présidente face à une cohabitation au sein du bureau. C’est du jamais vu. »

Christine Pirès Beaune juge cette situation regrettable : « Il faut que nos institutions fonctionnent. Les élections ne sont jamais bonnes pour l’économie du pays. Il ne faut donc pas qu’elles durent trop longtemps. »

Questeur, un poste à responsabilités très convoité

En attendant, sur un plan plus personnel, elle reste fière d’avoir été désignée questeure de l’Assemblée nationale : « Il faut que j’atterrisse. Je reçois plus de messages que pour ma réélection, donc je mesure qu’il s’agit d’un poste à responsabilités très convoité. C’est assez gratifiant car c’est le résultat d’une bataille interne au sein du NFP puis au sein de mon groupe politique. C’est une forme de reconnaissance de la part de mes collègues. La gauche n’a pas occupé ce poste depuis 2017 et pour le Puy-de-Dôme, je suis la seule depuis Michel Charasse. »

Ancienne membre de la commission des comptes de l’Assemblée nationale, elle franchit donc une étape supplémentaire en devenant une des trois élues qui vont administrer le budget des députés (soit 590 millions d’euros prévus en fonctionnement et 35 millions en investissement).

Gérer l'Assemblée nationale comme une entreprise

« C’est un peu comme une entreprise puisqu’il faut gérer le patrimoine immobilier (qui est immense), le personnel (environ 1.300 personnes), les moyens mis à disposition des élus, de leurs collaborateurs ou des groupes. Ce sont des questions très sensibles. Sans parler de celles liées à la sécurité (comme la surveillance des bâtiments ou même la Garde républicaine) ou à la communication. Je vais découvrir tout ça. Cette année, les vacances attendront. »

Fabrice Mina

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