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Dans le dossier de la reprise du Géant Casino de Malemort, pourquoi le maire se dit-il plus inquiet qu'avant ?

Dans le dossier de la reprise du Géant Casino de Malemort, pourquoi le maire se dit-il plus inquiet qu'avant ?

Le maire de Malemort (Corrèze), Laurent Darthou, suit le sujet de la reprise du Géant Casino de très près. « D’après les dernières informations que j’ai, un groupe d’investisseurs a fait des propositions à IGC Casino. Pour l’instant, il n’y a pas de réponse. J’en suis même à me demander si le groupe Casino veut réellement vendre. Parce qu’il y a un beau projet derrière, qui tient la route financièrement. » 

Dans la galerie commerciale, les magasins fermés sont légion.

"Je suis inquiet pour les personnels"

L’élu souligne : « Je suis plus inquiet que je ne l’étais il y a deux mois, parce que les semaines et les mois passent et ça ne bouge pas. Même si je pense que sur le moyen terme, ça va se faire. Je suis inquiet pour les personnels. J’espère qu’on ne se retrouvera pas avec une liquidation et des suppressions d’emplois du magasin. Avec tous les sous-traitants, il s’agit d’une centaine de personnes. On me dit que le groupe Casino se laisse jusqu’au 30 septembre pour avancer sur une dizaine de magasins en France, dont celui de Malemort. »

Photo : Stéphanie ParaIl y a déjà eu des transactions où les magasins et les galeries marchandes Casino se sont vendus d’un bloc. Aujourd’hui, c’est surprenant de voir que le groupe ne dit ni “oui” ni “non”.

Incertitude et résignationAu Mag Presse, l’incertitude est mêlée à un brin de résignation.

Hier, en fin de matinée, dans la galerie commerciale de Géant Casino, le chaland se faisait rare. Les magasins fermés sont légion et les candidats à la reprise ne se bousculent pas au portillon, parce qu’il n’y a toujours pas de repreneur en vue pour les 8.200 mètres carrés du Géant de Malemort.

Au Mag Presse, l’incertitude est mêlée à un brin de résignation. Son gérant Didier Delavier avance : « Il y a des commerces qui sont partis, mais nous qui avons encore quelques années de bail, nous sommes coincés. Moi, j’ai l’âge de la retraite, si ça s’arrête, ça s’arrête. »

Dragan Perovic 

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