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Partenariat patronal au Maghreb : la Tunisie, l'Algérie et la Libye lancent un conseil de coopération

Preview Trois organisations patronales d'Algérie, de Tunisie et de Libye, le CREA, l'UTICA et la GUCC ont convenu, ce 22 juillet à Alger, de créer un conseil de partenariat. Cette coopération, selon leur communiqué commun, sera le mécanisme qui contribuera à l'effort de complémentarité économique entre les trois pays.

Un protocole instituant un conseil de coopération entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye a été signé par les présidents respectifs de trois organisations patronales, réunis ce 22 juillet, dans la capitale algérienne, après une série de consultations entre les trois structures.

Le Conseil du renouveau économique algérien (CREA), l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) et l'Union générale des chambres de commerce, d'industrie et d'agriculture Libyenne (GUCC) ont convenu de créer un conseil de partenariat, qui se veut, d’après un communiqué commun, un mécanisme à même de contribuer à l'effort de complémentarité économique entre les trois parties.

La création de cette instance de partenariat a été annoncée à l'occasion d'une rencontre de concertation regroupant le président du CREA, Kamel Moula, celui de l'UTICA, Samir Majoul, et le président de la GUCC, Mohammed Raied.

Le conseil en question s'inscrit, toujours selon la même source, «en droite ligne avec la volonté politique exprimée lors de la réunion de concertation au sommet qui avait réuni en avril dernier le président algérien Abdelmadjid Tebboune, le président tunisien Kaïs Saïed, et le président du Conseil présidentiel de l'Etat libyen, Mohammed El Menfi, mettant en avant leur détermination à conforter la sécurité, la stabilité et à raffermir la complémentarité économique dans les trois pays et à travers la région.»

Partenariat maghrébin constructif

A travers la création de ce comité, ces pays maghrébins visent la réalisation de l’intégration économique globale, le renforcement de la contribution du secteur privé aux efforts de développement, de coopération économique et commerciale et de résilience face aux défis auxquels ils sont confrontés.

Des rencontres d’affaires et de partenariat regroupant les acteurs économiques dans les secteurs public et privé, de façon périodique et en alternance entre les trois pays seront organisées par cette instance.

Ce partenariat vise aussi la création d’une banque de données unifiée qui sera mise à la disposition des opérateurs économiques de ces pays riverains de la Méditerranée.

Des partenariats et des projets d’investissement à haute valeur ajoutée, notamment au niveau des zones frontalières, seront établis à travers ce conseil qui, selon la même source, explorera l’opportunité de créer de grands projets de développement dans les secteurs et les régions prioritaires, tout en veillant à leur intégration dans les chaînes de valeurs mondiales.

Les trois structures réunies veulent également veiller à une meilleure intégration des jeunes dans les projets communs d’investissement et à une meilleure protection de leurs créations et innovations.

Libre-échange et liens transfrontaliers

Lors de cette réunion du 22 juillet, le CREA, l’UTICA et la GUCC ont réitéré leur appel à l’accélération de la réalisation de zones de libre-échange ainsi qu'à l’édification de zones industrielles intelligentes, dans les régions frontalières.

Le conseil aura pour mission d'œuvrer, par ailleurs, à harmoniser les mesures facilitant les échanges de marchandises et les opérations financières entre ces trois économies.

Ces organisations patronales ont, d’après l’agence TAP, également mis l’accent sur la nécessité de jouir des atouts des régions frontalières en termes de matières premières et d’énergies conventionnelles et renouvelables, afin de consolider la compétitivité des entreprises et leurs capacités d’exportation vers les marchés africains et mondiaux.

Les outils logistiques exploités en Algérie, en Tunisie et en Libye seront optimisés. Le nouveau conseil encouragera le renforcement des liaisons terrestres, maritimes et aériennes.

Ce pacte récemment signé doit garantir enfin l’instauration d’un mécanisme efficace pour assurer l’ouverture mutuelle des marchés entre les trois pays, tout en protégeant les marques déposées et l’origine des produits de chacun d'entre eux, relate la même source.

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