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Les Sables – Les Açores – Les Sables. La flotte à mi-parcours

Les Sables – Les Açores – Les Sables. La flotte à mi-parcours

Les concurrents de la 10e édition de la Les Sables – Les Açores – Les Sables progressent pied au plancher pour leur 5e jour de course. Tous ou presque affichent des vitesses à deux chiffres. Propulsés par un flux de nord nord-est soufflant entre 18 et 22 nœuds, ils alignent ainsi les milles à vitesse grand V et ils le savent : tout ce qui sera pris aujourd’hui ne sera plus à prendre ensuite. Et pour cause, le vent est prévu de commencer à faiblir en fin de journée et il devrait peiner à dépasser les dix nœuds dans la journée de demain tandis que, dans le même temps, l’anticyclone des Açores va se scinder en deux et les obliger, en partie, à faire un choix.

Comme prévu, les solitaires de la Les Sables – Les Açores – Les Sables ont incurvé leur trajectoire vers le sud pour aller chercher davantage de pression après le débordement du cap Finisterre et, comme prévu, ils ont nettement accéléré la cadence ces dernières heures. Les plus rapides d’entre eux, en tête de flotte, bombardent entre 11 et 13 nœuds de moyenne, tant et si bien que les voilà déjà à la mi-parcours de la première étape, ce mardi. Reste que le flux de secteur nord nord-est d’une vingtaine de nœuds qui les accompagne en ce moment est prévu de mollir à partir de cet après-midi pour se stabiliser autour de 8-10 nœuds dans la journée de demain. Dans ce contexte, il va sans dire que tous les milles qui seront pris sur la route aujourd’hui ne seront plus à prendre ensuite. Soigner les réglages, barrer mais également éviter les sorties de piste : tel est donc le programme du jour pour les solitaires. Cela reste cependant plus facile à dire qu’à faire. Pour preuve, après un violent départ à l’abattée la nuit dernière, Pierre-Adrien Morinaux (551 – Epanoui) a arraché un outrigger (espar latéral) et poursuit actuellement sa route voiles en ciseaux, le temps de trouver une solution. De leurs côtés, dans un vrac, Felip Moll Marquès (931 – Ginjol) et Mathis Bourgnon (934 – Liliwip) ont cassé leur bout-dehors. Même mésaventure pour Marin Le Nours (739 – Adelaïde) qui, en prime, rencontre des problèmes d’énergie et annonce se dérouter vers un port ibérique (Vigo) ainsi que l’ont également fait ces dernières heures Adrien Marchandise (754 – MiniLab – Racing Bull) à la suite d’une fissure constatée au niveau de son palan de quille (Baiona), ou encore Julien Letissier (1069 – Frérots Branchet) en raison d’un problème de quille et d’une étrave délaminée (Leixões). Ces deux derniers ont d’ailleurs signifié leur abandon officiel à la Direction de course dès leur arrivée à terre.

Un camp à choisir

Le troisième parviendra-il à reprendre le fil de sa course ou non ? Dans l’immédiat, la question reste en suspens et le nombre d’abandon fixé au nombre de sept. Une chose est certaine, en revanche, c’est que sur l’eau la bagarre s’est encore intensifiée d’un cran. Au dernier pointage, chez les Proto, Alexandre Demange (1048 – DMG MORI Sailing Academy 2) a chipé les commandes à Romain Van Enis (969 – Be Sailing). Ce dernier joue désormais des coudes avec Marie Gendron (1050 – Léa Nature) tandis que Robinson Pozzoli (1026 – Uoum) reste en embuscade. Du côté des bateaux de Série, Antoine Chapot (1043 – Bip bip) mène la danse avec un bonus de près de 50 milles sur le trio Paul Cousin (981 – AFP Groupe Biocombustibles) – Quentin Mocudet (986 – Ascodal / Saveurs & Délices) – Joshua Schopfer (1028 – Mingulay), décalé d’une quarantaine de milles dans son sud. Tous ceux-là ainsi que leurs plus proches poursuivants devraient, compte-tenu de leurs positionnements, finir la course au près. Les autres auront, eux, le choix entre finir avec le vent dans le nez ou avec des vents portants en passant soit au nord soit au sud de l’anticyclone qui doit, selon les derniers modèles, se scinder en deux ce milieu de semaine. Ils devront choisir leur camp au plus tard dans la journée de jeudi alors que l’on sera à la veille des premières arrivées. Les leaders devraient en effet se présenter sur la ligne d’arrivée dans la nuit de vendredi à samedi selon les derniers routages. Les ETA s’annoncent plus incertaines pour les retardataires qui pourraient terminer la course avec très peu voire pas de vent du tout, en début de semaine prochaine.

Source CP.

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